TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 12 décembre 2009

Henri Guaino et Raymond Soubie se prennent le bec à l'Elysée

Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, s'est accroché récemment, lors d'une réunion du cabinet de l'Elysée, avec un autre conseiller, Raymond Soubie, a révélé vendredi Le Figaro. Il juge que ceux qui rapportent de telles scènes "ne rendent pas service au président". "On ne fait pas de commentaires sur nos réunions internes", a martelé la plume du chef de l'Etat, qui ne dément pas les informations du Figaro mais, tempête-t-il, "ça ne regarde personne d'autre que nous".
Au sein du cabinet présidentiel, "on a nos discussions, nos conflits" mais "ceux qui jouent ce jeu-là [rapporter ce qui s'y passe] ne rendent service ni à la majorité ni au président de la République", affirme-t-il. "Eux et moi n'avons pas la même conception de la loyauté et de la fidélité", ajoute-t-il.

Raymond Soubie affirme à l'AFP qu'il n'y a "jamais eu de clash". "C'est n'importe quoi !" Le conseiller du président pour les affaires sociales assure avoir "des libres discussions sur tous les sujets" avec Henri Guaino, avec qui il entretient "des relations très amicales". "Pourquoi ça sort comme ça ?", s'interroge M. Soubie.

Dans son édition de vendredi, Le Figaro décrit la dispute qui s'est produite mercredi entre les deux hommes, dans le salon vert de l'Elysée, lors de la réunion du cabinet présidentiel qui a lieu chaque matin, sous la direction de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée. Raymond Soubie reproche à Henri Guaino son soutien à la pétition d'intellectuels parue dans Le Journal du dimanche en faveur du maintien de l'histoire en terminale S, et de "déstabliser" ainsi le gouvernement et le président.

"Le président est seul qualifié pour me juger", répond Henri Guaino, ajoutant qu'il "préfère avoir le soutien d'Alain Finkielkraut et Max Gallo [signataires de la pétition] que celui du SGEN-CFDT". Ce fut "un clash comme on en connaît qu'une fois par an à l'Elysée. Et encore", confie un témoin de la scène au quotidien.

0 commentaires: