Lutte contre les pratiques déloyales du commerce alimentaire, plus grande transparence du secteur : la Commission européenne va proposer mercredi 28 octobre de durcir ses contrôles pour que la baisse des prix agricoles se répercute davantage dans le panier de la ménagère.
L'exécutif européen soupçonne depuis longtemps les intermédiaires entre les agriculteurs et les consommateurs finaux (industrie agroalimentaire, groupes de distribution) de se garder des marges parfois excessives pénalisant tant les ménages que les paysans. Les propositions qu'il doit présenter se veulent un début de réponse.
Depuis la mi-2008, avec la crise économique, les prix des produits agricoles de base ont fortement baissé, comme ceux du lait, sans que cela se traduise immédiatement sur les étiquettes des étals de supermarchés, déplore l'exécutif européen dans un rapport sur le sujet. "Ces fluctuations ont nui aux producteurs agricoles et ne permettent pas aux consommateurs de bénéficier de conditions équitables", souligne-t-il dans ce texte.
Les prix d'un même produit peuvent varier énormément d'un pays à l'autre en Europe, en raison de législations, politiques fiscales ou traditions différentes. Le taux de variation atteint ainsi un record de 70 % pour l'eau minérale, 58 % pour le pain blanc, 49 % pour les œufs, 48 % pour la crème glacée et 44 % pour le bœuf haché.
Pour y remédier, Bruxelles propose de faire la chasse aux "pratiques déloyales" qui contribuent à maintenir des prix élevés, d'accroître la transparence pour encourager la concurrence et de lever les obstacles qui demeurent pour le commerce transfrontalier de produits alimentaires.
mercredi 28 octobre 2009
Bruxelles veut mettre de l'ordre dans les prix alimentaires
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