TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 31 mai 2014

La tomate cœur de bœuf, une véritable escroquerie

La consommation annuelle de tomates en France s'élève à plus de 14 kg par habitant et s'évalue à 1,3 milliard d'euros. Cela représente un enjeu financier important. Mais au début des années 2000, la consommation de ces primeurs a connu un repli en raison de leur manque de qualité gustative. Les producteurs pour pallier ce problème, se sont alors tournés vers diverses techniques.

L'évolution de la tomate

Pour répondre à la consommation grandissante de la tomate tout au long de l'année, l'industrie bretonne a trouvé une solution pour produire le légume parfait. La tomate grappe a ainsi répondu aux besoins spécifiques des consommateurs et a connu beaucoup de succès pendant un temps.

Mais avec l'évolution des saveurs, elle a été vite remplacée par la tomate cerise, répondant ainsi aux préoccupations sanitaires de l'heure ; la consommation journalière de cinq fruits et légumes.

Avec ces initiatives, la Bretagne et les Pays de la Loire se sont appropriés un marché juteux et fournissent désormais plus de la moitié de la production française. 

Des croisements pour obtenir la tomate cœur de bœuf

Suivant alors les commentaires des clients, la filière bretonne a commencé une production des tomates à l'ancienne en quantité industrielle. Elle procède par des croisements de tomates ayant l'aspect des "cœurs de bœuf ou d'autres variétés anciennes.

Le succès a été remarquable. Cependant le goût pose vite problème puisque selon les clients, ces tomates sont insipides, creuses, à la peau épaisse et farineuses, alors que la véritable cœur de bœuf est savoureuse et se conserve 3 jours maximum, précise un grossiste de Rungis.

En effet de nombreuses tomates présentées comme coeur de boeuf sont issues des croisements. La DGCCRF met donc en garde les commerçants et les consommateurs.

Cependant, vu l'enjeu économique considérable, leur production s'arrêtera-t-elle de si tôt?

0 commentaires: