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samedi 31 mai 2014

Bide monumental des manifs lycéennes


Bide monumental des manifs lycéennes


Mais non, les gars ! Pas un jour férié…

Petits bourgeois de la Fidl, de l’UNL et de l’UNEF, cocus du PS, excités du Front de Gauche, duNPA, de la LCR, de SOS Racisme, enragés « antifas », Khmers verts d’EELV ou encore « mal-baisées » d’Osez le féminisme : même en raclant les fonds de tiroirs et en mobilisant le ban et l’arrière-ban de la gauche, les lycéens et étudiants qui avaient décidé de manifester jeudi leur mécontentement de voir le FN arriver en tête aux dernières élections européennes auront à peine réussi à rassembler quelques milliers de personnes dans toute la France. Un bide monumental qui s’explique en partie par le pont de l’Ascension, durant lequel il n’y avait pas de cours à sécher mais aussi, et peut-être surtout, parce que ces gens ne représentent pas la jeunesse française.

« Touche pas à mon Schengen »

A Lyon, Toulouse, Marseille, Nantes, Bordeaux, Nancy, Amiens, Rouen, Metz, Strasbourg et bien sûr Paris, la génération Plus belle la vie-I-Pod-Benjamin Biolay, cornaquée par quelques dinosaures staliniens, a donc manifesté son amour immodéré de la démocratie en défilant aux élégants cris de « La jeunesse emmerde le Front national »« 1re, 2e, 3e génération, les Le Pen sont tous des enfoirés » ou encore de « Marine, on t’enc… ». A Strasbourg, les grands démocrates, portant pour certains des pancartes « Français, immigrés, solidarité » ou encore« Touche pas à mon Schengen », ont même brandi un immense drapeau européen sur le parvis du Parlement à la fin de leur manifestation, pour dire à quel point ils étaient heureux d’être submergés par la misère du monde entier et qu’ils en demandaient encore.

Les jeunes, plus nombreux à voter FN

Cependant les organisateurs, qui pensaient probablement rassembler plus d’un million de personnes, ont fait un immense bide. A Lyon, Strasbourg et Toulouse, ils étaient environ 700 à défiler. Un demi-millier à Marseille, Nantes, Bordeaux ou Nancy, 350 à Amiens, 200 à Rouen et à peine 80 à Metz. Même à Paris, ils n’auront pas dépassé les 4 000 manifestants ! Un fiasco en partie imputable au choix de la date : le jour de l’Ascension. Les organisateurs devraient en effet savoir que lycéens et étudiants ne se mobilisent vraiment que lorsqu’il y a des cours à sécher…
Mais aussi au fait que tous ces braves gens qui refusent le résultat des urnes et prétendent représenter la jeunesse ne représentent en réalité qu’eux-mêmes. Témoin, ce sondage réalisé en novembre dernier par l’institut Polling Vox et publié par l’Union des étudiants juifs de France, lors duquel 55 % des 18-24 ans, soit plus d’un jeune sur deux, déclarait qu’il voterait« certainement » ou « peut-être » pour le Front national. Ou encore ce sondage Ifop, réalisé en février pour le JDD, qui annonçait que près de 27 % des 18-24 ans voteraient sûrement pour un candidat RBM/FN. Certes, les sondages sont à manier avec précaution. Mais la récurrence des réponses est tout de même révélatrice. Le résultat s’est d’ailleurs vu dimanche dans les urnes : selon le sondage Ipsos-Steria, avec 30 %, les moins de 35 ans qui ont voté sont plus nombreux que la moyenne à avoir choisi le FN.

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