TOUT EST DIT

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lundi 10 février 2014

CYBERPROFITS

CYBERPROFITS


Plus de première dame. Il manquera donc un rond de serviette au dîner prévu à Washington avec le couple Obama. Mais, évidemment, l’essentiel de la visite officielle de François Hollande aux États-Unis, la première d’un chef d’État français depuis 1996, se trouve ailleurs. En plein cœur de la californienne Silicone Valley où le président ira à la rencontre de Google, Twitter et Facebook. Face à face, deux époques, deux conceptions du monde et pas mal de sujets de friction. D’un côté, les géants de l’internet qui tissent leurs toiles à l’échelle de la planète et, de l’autre, un Vieux Continent qui défend des notions telles que la protection des données personnelles et mène la chasse aux « cyberprofits ». Poursuivi pour abus de position dominante, Google, qui a trouvé un accord avec la Commission de Bruxelles, aurait écopé d’une amende record pour évasion fiscale : un milliard d’euros. Alors que, pour s’éviter tout désagrément, Yahoo met le cap sur l’Irlande. Ces exemples disent une seule et même chose. En matière de fiscalité, il ne peut plus être question de retenir le critère de résidence du siège social. Mais plutôt celui de l’endroit où sont effectués les fameux clics. Même les États-Unis s’y sont mis. Amazon devant désormais adapter ses taxes aux normes en vigueur dans chacun des États de l’Union.

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