TOUT EST DIT

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vendredi 6 décembre 2013

Encore un maire qui trébuche sur les Roms


Encore un maire qui trébuche sur les Roms

A Roquebrune-sur-Argens, devant des électeurs excédés, le maire dit tout haut ce qu’il pense des incendies du camp rom. Et n’assume pas du tout.
Le 12 décembre, lors d’un conseil de quartier, le maire UMP se lâche : « Je vous rappelle quand même que les gens du voyage, que dis-je, les Roms, m’ont mis neuf fois le feu. Neuf fois des départs de feux éteints par le SDIS, dont le dernier, ils se le sont mis eux-mêmes. Vous savez ce qu’ils font : ils piquent des câbles électriques et après ils le brûlent pour récupérer le cuivre et ils se sont mis à eux-mêmes le feu dans leurs propres caravanes ! Un gag ! Ce qui est presque dommage, c’est qu’on ait appelé trop tôt les secours ! », l’entend-on dire sur l’enregistrement mis en ligne par Médiapart. Des propos tenus « sous les rires de l’assistance », précise l’AFP, tandis que l’élu conclut : « Les Roms, c’est un cauchemar. »
Indignation généralisée. SOS Racisme note que cette déclaration « s’inscrit dans le mouvement particulièrement inquiétant de hausse de l’intensité des violences racistes et des insultes insoutenables ». La hausse de l’intensité des communiqués de l’association devient particulièrement illisible. Thierry Mandon, porte-parole des députés PS, parle d’un « sale racisme », des mots qui pourraient être considérés à leur tour comme un dérapage.
Pas téméraire
Luc Jousse s’explique. Il s’est trouvé, lors de cette réunion publique, face à « une population excédée par l’immobilisme de l’Etat qui, malgré une décision de justice favorable à l’expulsion des Roms, ne fait rien ». La population, ici dans le Sud de la France comme dans le Nord ou comme en Vendée, comme partout… est excédée par la tolérance de l’Etat et des municipalités à l’égard des Roms. Les médias prêtent plus d’attention à la phrase délictueuse qu’à cette exaspération.
Luc Jousse s’explique ? Oui, et s’excuse, et se défausse : « Ces propos sont des propos de quelqu’un du public que j’ai répétés, en disant bien qu’ils n’étaient pas de moi, et c’est une erreur, je le concède. » Un maire UMP dans toute sa splendeur.
Thierry Mandon demande sa démission. L’UMP ne doit plus accepter « des hommes et des paroles qui la déshonorent. » Une solution – l’exclusion – que pourrait choisir le bureau politique le 11 décembre. Et pour cause, Luc Jousse est visé par une enquête sur des détournements et prises illégales d’intérêt et par une plainte pour escroquerie en bande organisée. Ce n’est pas cela, UMP ou PS, qui déshonore un parti, mais les municipales sont dans trois mois. Le dérapage de Luc Jousse – sur la grand-route du vivre-ensemble – arrive à point nommé.
Autres dérapages
A Toulouse, dans le quartier de Ginestous, trois automobilistes ont perdu le contrôle de leur véhicule le 27 novembre au matin. Un premier véhicule s’est encastré dans une barrière, a été percuté par un deuxième. Alors que la conductrice cherchait son triangle jaune dans le coffre, un troisième est venu l’emboutir. La cause du carambolage, une plaque de verglas capable de couler le Titanic : 17 mètres de long sur 6 de large. Une plaque provoquée, selon la police, par l’écoulement continu d’un robinet… laissé ouvert par les Roms du campement voisin afin d’éviter le gel de la canalisation. Sûrement des familles qui ont « des vrais projets d’intégration », comme dirait Manuel Valls.

QUAND ON N'A PAS LE COURAGE DES SES OPINIONS 
ON NE FAIT PAS DE POLITIQUE.

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