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vendredi 8 novembre 2013

Les manifestants grecs forcent les officiels de la troïka à s'échapper par les issues de secours

En Grèce, le travail des officiels de la troïka du Fonds Monétaire International (FMI), de la Banque Centrale Européenne (BCE) et de la Commission Européenne devient de plus en plus sportif, rapporte le Wall Street Journal.
Lorsqu’ils se sont rendus au ministère des Finances grec à Athènes mardi dernier, ils ont été accueillis par les cris de colère de plusieurs douzaines de femmes de ménage des services publics qui s’étaient rassemblées devant le ministère pour manifester contre les coupes budgétaires et les suppressions de postes correspondantes.
Après une réunion de près de deux heures, il a été jugé plus prudent de faire sortir les officiels de la troïka par l’issue de secours, qui menait à un garage au sous-sol, pour éviter l’entrée principale, jugée trop risquée. Leurs gardes du corps avaient préalablement inspecté cette échappatoire.
On ignore si le rassemblement des femmes de ménage en colère est la cause réelle de cette retraite forcée, ou s’ils ont eu connaissance d’une menace d’un autre ordre.
La journée avait déjà mal commencé pour Poul Thomsen, qui dirige l’équipe du FMI, puisqu’à son arrivée au ministère des Finances, sa voiture avait été bombardée par une poignée de pièces de monnaie qui avait été lancée par un homme qui avait ensuite été embarqué par la police.
Au cours de leurs venues précédentes dans la capitale grecque, les officiels de la troïka n’avaient jamais été confrontés à des menaces sérieuses, et leurs visites n’avaient jamais fait l’objet de renforcement des services de sécurité. Les badauds pouvaient les voir entrer et sortir librement des différents endroits où les réunions pouvaient avoir lieu.
En octobre 2012, ils avaient ainsi été accueillis par des membres du syndicat des employés municipaux qui manifestaient devant le KEDE (L’Union centrale des Municipalités). L’entrée des bureaux avait été bloquée par des poubelles renversées, et ils avaient été hués par des manifestants tandis que des employés municipaux les poursuivaient en leur jetant des projectiles divers tels que des bouteilles d’eau. Une des officielle de la Troïka avait même jugé bon d’aller se refugier dans une librairie voisine.

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