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jeudi 24 octobre 2013

Parlement européen : le coup de frein à la culture de mort

Parlement européen : le coup de frein à la culture de mort



Bruno Gollnisch a imposé un vote au Parlement européen pour renvoyer le rapport Estrela sur les « droits sexuels et génésiques » en commission.
La gauche européenne a en effet d’abord tenté d’imposer en force le rapport Estrela, en refusant que le renvoi en commission soit soumis au vote. Un rappel du règlement par Bruno Gollnisch a permis d’éviter l’adoption pour cette fois de cette proposition de résolution. Un pas en arrière pour la culture de mort.

Le renvoi en commission a été adopté par 351 voix pour, 319 contre et 18 abstentions. Reste aux députés européens maintenant à se mobiliser pour le rejet définitif de ce texte qui porte de très graves atteintes aux droits fondamentaux, à la vie, à la liberté de conscience et aux droits des parents.
Pour le docteur Xavier Mirabel, président d’Alliance VITA : « L’expression droits sexuels et génésiques » se veut foncièrement ambiguë. « Sans claire définition, elle est notamment utilisée dans ce contexte pour banaliser, au nom de la santé, la question délicate de l’avortement ou encore légitimer la procréation artificielle hors indication médicale, des pratiques qui ne relèvent pas de la compétence de l’Union européenne. »
De plus, la résolution s’attaque au droit à l’objection de conscience des soignants et aux droits des parents, et demande à l’Union européenne de financer l’avortement dans sa politique extérieure d’aide au développement. « L’avortement apparaît dans ce texte comme un droit, en contradiction avec une interprétation stricte du droit international et de la législation européenne. Je souligne que cette interprétation abusive ne correspond pas aux réserves émises par nombre d’Etats, acteurs primordiaux du droit international », relève encore Xavier Mirabel.
Cette proposition de résolution intervient à la veille de la clôture de l’une des toutes premières initiatives citoyennes européennes : UN DENOUS. Près de 1 400 000 personnes l’ont signée et demandent notamment l’arrêt du financement par l’Union européenne des programmes menaçant l’être humain déjà conçu.
Gender et filiation bidon
Après avoir appelé ses sympathisants à se mobiliser contre la proposition de résolution du Parlement européen en faveur du gender et de laPMA pour les couples de femmes et les célibataires, La Manif Pour Tous se félicite de l’issue du renvoi en commission de ce texte scandaleux :
« C’est inespéré. Aucun observateur ne s’y attendait. C’est un coup d’arrêt voire un recul pour les partisans de l’idéologie du genre et de la filiation bidon. Nous remercions vivement tous nos sympathisants et tous ceux qui se sont mobilisés. Le résultat est là : c’est une grande victoire », se réjouit Ludovine de la Rochère.
Cette proposition de résolution prévoyait en effet l’enseignement du gender à l’école et réduisait les parents à être de simples « protagonistes » de l’éducation sexuelle de leurs propres enfants. « Sous couvert de bons sentiments et au nom du principe de non-discrimination, cette proposition de résolution entendait également promouvoir “la procréation pour tous.”» En permettant « aux femmes célibataires et lesbiennes de bénéficier de traitements de fertilité et de services de procréation médicalement assistée », ce texte conduisait à institutionnaliser la fabrication d’enfant délibérément privé d’un père.
La Manif Pour Tous rappelle qu’en France, la PMA (Procréation Médicalement Assistée) est un acte médical réservé aux couples hétérosexuels qui se trouvent face à une infertilité médicalement constatée ou risquant de transmettre une maladie grave à l’enfant ou sa mère.
« Nous restons bien évidemment extrêmement vigilants puisque ce texte n’est pas définitivement enterré. Il a en effet été renvoyé en Commission. Nous allons donc maintenir la pression » poursuit Ludovine de La Rochère.
Le sursis gagné par l’intervention de Bruno Gollnisch pourrait cependant conduire à ce que le texte ne soit jamais adopté. La commission peut en effet décider de suspendre la procédure sine die pour cette période législative – qui s’achève au mois d’avril 2014. Le climat tendu en séance plénière autour de l’examen de ce texte ne favorise pas son retour rapide dans l’hémicycle.

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