TOUT EST DIT

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vendredi 9 août 2013

L’été de toutes les violences

L’été de toutes les violences


La France de l’été 2013 est celle de l’insécurité générale. Elle l’est d’autant plus que le ministre chargé du maintien de l’ordre n’est qu’un tigre de papier.
Quel contraste, en cette période de vacances, entre un Manuel Valls jouant les matamores et une délinquance qui s’accroît, se multiplie et émaille l’actualité ! Il y a eu bien sûr les événements de Trappes, où la France a pu mesurer à quel point la majorité socialiste accordait plus d’importance au communautarisme qu’au soutien aux forces de l’ordre. La manière dont cette rébellion urbaine a été minimisée par le ministre de l’Intérieur en dit long sur la renonciation du pouvoir actuel à faire appliquer la loi de la République, mais surtout à préserver les armes du pouvoir régalien.
Non seulement Manuel Valls n’a rien du superflic dont il veut se donner l’apparence. Non seulement il cache son incapacité à agir derrière des effets de manches, des postures et des coups de menton. Non seulement le ministre de l’Intérieur fait passer son image avant sa mission. Non seulement il est incapable d’apporter une réponse claire et précise aux maires envahis par les camps de Roms et les gens du voyage. Mais en plus, il prend un malin plaisir à aller fêter la fin du ramadan avec des musulmans de France, dont il cherche à faire des électeurs pour les listes socialistes aux municipales.
Et que dire de ces nouveaux morts dans les quartiers nord de Marseille ou de ces assassinats à répétition en Corse, qui sont devenus tellement nombreux que les médias les considèrent comme des faits divers ? Et que dire de ces braquages en série et en plein jour de bijouteries, de grandes joailleries ou d’hôtels de luxe sur la Côte d’Azur ? De tout cela le locataire de la Place Beauvau n’a que faire. Peu importe si la Riviera prend des allures de Chicago ou si l’île de Beauté redevient une zone de non-droit. Le ministre a abandonné la lutte contre la délinquance, contre la grande criminalité et surtout contre l’immigration clandestine, en cachant ses échecs derrière des statistiques floues.
En l’espace d’une année, la France est devenue un territoire où des juges relâchent sans états d’âme des bandits de grand chemin parce qu’il n’y aurait pas de place dans les prisons, alors que, dans le même temps, le pays des droits de l’homme n’a pas eu de scrupules à emprisonner dans des conditions épouvantables (lire pages 8 à 12) un garçon de 23 ans, au seul motif qu’il était opposé à la loi sur le mariage homosexuel. En quelques mois les rues de Paris sont devenues des mines d’or pour les Roms qui rackettent les touristes chinois, japonais ou américains venus admirer les merveilles de notre capitale. En quelques semaines une chape de plomb s’est abattue sur tous ceux qui veulent dire la vérité sur le probable sabotage de Brétigny-sur-Orge, sur les attaques de RER transformés en diligences du Far West ou sur les caillassages de pompiers venus secourir des malades dans une banlieue sensible de Toulouse.
La France de l’été 2013 est décidément celle de toutes les violences, de toutes les formes d’insécurité, de toutes les criminalités. Elle l’est d’autant plus que le ministre chargé du maintien de l’ordre n’est qu’un tigre de papier qui ne pense qu’à sa carrière, et que la garde des Sceaux a fait du laxisme, de la tolérance et du laisser-aller les trois piliers de sa politique pénale. De quoi décourager les forces de l’ordre, qui font un travail remarquable malgré la gêne d’incessantes visites de ministres qui pensent qu’en parlant devant une caméra ils résolvent un problème, alors qu’ils ne se livrent qu’à de l’incantation sans suite. Ce faisant, la majorité actuelle joue avec le feu car là où Nicolas Sarkozy avait réussi à casser les communautarismes, à faire respecter la loi républicaine et à lutter contre les filières de l’immigration, elle détricote tout ce travail sans penser aux conséquences dramatiques sur la France de demain. Avec un islam devenu la première religion de notre pays. Avec des salafistes reliés aux réseaux terroristes. Avec un racisme anti-Blancs qui s’immisce dans tous les pores de notre société.
Mais au-delà de ces agressions physiques, corporelles ou matérielles, il ne faut pas oublier celle qui est sans doute la pire des violences en ce milieu d’été. Faute de moyens financiers suffisants, faute de pouvoir d’achat (orienté à la baisse depuis un an), faute simplement d’un travail qui l’autorise, 48 % des Français ne partent pas en vacances cette année. Triste record ! La moitié de la population française va regarder l’autre moitié de la France s’ébrouer, à cause d’impôts en forte hausse, d’un chômage record et d’une inactivité insupportable. Voilà pourquoi il ne faut jamais oublier que, lorsqu’il y a le silence des mots, finit par se réveiller la violence des maux.

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