Croquignolesques, amusants ou grotesques ces serrages de louches, la lippe humides de désirs ardents vers des joues rosissantes, enfiévrées de bonheurs, de ce partage salivaire présidentiel ; c’est selon. Cela fait parti du décorum. Cela complaît les médias et les rassure dans leur utilité, et amuse les aficionados et les nervis de service. A moi le peuple, dans mes bras, semble être le dessein du mentor élyséen. Une pratique engagée par ses prédécesseurs et… successeurs. C’est beau, non, toute cette théâtralité ! La populace s’ébaubit, s’enflamme, l’œil humide de tant d’émotion. Voyez, sire, le ravissement populaire à vous approcher, vous parler, vous sentir. Ça vrombit dans les chaumières. T’as vu Sarko, euh... non, l’autre, Hollande, le rondelet pétris de vives (in)quiétudes, platitudes, incertitudes. Fantasque société qui, à l’aune du XXIe, se conduit comme au Moyen Âge. Refusant le réel, prônant le présentiel, celui qui mène à l’ataraxie. Oubliés les tourments quotidiens qui n’existent que dans l’esprit des losers. Oubliés les dangers civilisationnels (chômage, précariat, inutilité existentielle, pollutions multiples et variées…), vive le rapprochement (pas trop tout de même) du président et de son électorat. Enfin, de ce qu’il en reste.
samedi 10 août 2013
HOLLANDE EN NOS BEAUX VILLAGES
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