TOUT EST DIT

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mardi 26 février 2013

Les principes et les truismes de la diplomatie


Washington fait preuve de nombreux cas de violations des normes du droit international, une telle situation est anormale, a déclaré mercredi le chef russe du Ministère des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. D'après lui, il s'agira absolument de cela aux négociations s’ouvrant mardi avec le Secrétaire d'État américain John Kerry.

Camarade Sergueï Lavrov
L'observation rigoureuse de la Charte de l'ONU est importante aujourd'hui. Seulement une telle approche peut assurer la sortie des crises les plus aiguës : depuis le problème du programme nucléaire de la République Démocratique Populaire de Corée et la situation en Syrie jusqu'à la solution de la question palestinienne.
La non-intervention dans les affaires intérieures des États souverains et l'égalité – ces principes sont fondamentaux pour toute la communauté mondiale. Y compris pour la Russie, a déclaré lundi le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov, en se produisant devant les étudiants et les professeurs de l'Académie Diplomatique. Aujourd’hui, plusieurs pays préfèrent contourner la Charte de l'ONU, en premier lieu les États-Unis. Une des principales tâches est d’obliger Washington à rester dans les cadres établis par le droit international :
« Il suffit de se rappeler la participation des États-Unis et de l'OTAN dans les bombardements de la Yougoslavie - la violation la plus grossière de la Charte de l'ONU et de l'acte d’Helsinki final de l'OSCE. On peut se rappeler aussi la guerre irakienne qui était commencée sur un prétexte faux et n'était pas conforme au droit international. Voilà une situation toute fraîche – ce qui s'est passé en Libye. Les États-Unis ont toute une liste de violations du droit international. Je pense qu’il y a beaucoup de gens raisonnables dans la nouvelle administration de Barak Obama qui comprennent quand même que le caractère légitime des actions dans l'arène internationale est extrêmement important ».
Il sera question de cela, y compris dans le contexte du règlement syrien – aux négociations de Lavrov avec son collègue américain mardi. D'autres crises demandent aussi aujourd'hui une observation rigoureuse du droit international. En premier lieu – la situation dans la Péninsule Coréenne, a marqué le ministre russe. Les actions collectives sont déjà entreprises dans le Conseil de Sécurité de l'ONU. Cependant, la réaction aux actions de la Corée du Nord ne doit pas amener à l'accroissement du conflit :
« Nous travaillons maintenant dans le Conseil de Sécurité de l'ONU sur la résolution qui doit être bien vérifiée. On ne peut pas laisser cela impuni. Avant tout, les mesures doivent être pointées vers le programme nucléaire de la Corée du Nord, parce que son développement crée la menace à la paix dans le monde. Cette résolution doit confirmer nettement l’absence d’alternative au renouvellement des négociations sur le problème nucléaire de la Péninsule Coréenne. Mais, d'autre part, cette résolution ne doit pas contenir de trous pour que quelqu'un ne tente pas de l'interpréter comme donnant le droit du recours à la force. Ce serait une catastrophe ».
Pas moins tragique, selon l'avis du ministre russe, risque de devenir le développement des événements en cas de l'échec des négociations sur le règlement palestinien. Le problème existe depuis plusieurs décennies, mais il est évident maintenant qu’on ne puisse pas continuer à remettre à plus tard sa solution, a déclaré Lavrov :
« C’est mal quand le quartette des intermédiaires internationaux ne travaille pas. Nous ne pouvons pas organiser la rencontre ministérielle depuis longtemps. En plus, l’UE et l'ONU sont prêtes à cela, mais les Américains retardent constamment la tenue d'une telle rencontre ».
Lavrov parlait aussi de l’extrême politisation du processus des négociations, en répondant aussi à la question des étudiants sur la suppression des visas avec l'Union Européenne. Au dire du ministre, une série de pays de l'Union européenne souhaitent l'allégement du régime de visas avec la Russie seulement après l’introduction des mêmes mesures à l’égard des États du « Partenariat Oriental », parmi lesquels il y a la Moldavie et l'Ukraine. Une telle position discrimine ouvertement la Russie, a souligné Sergueï Lavrov.

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