Applaudir ou pas? Les candidats aux primaires socialistes ont réagi en ordre dispersé hier après l’annonce du nouveau plan de sauvetage de la Grèce. Martine Aubry s’est réjouie « qu’un accord ait été finalement trouvé à Bruxelles » parce que, selon elle, « nous le devions au peuple grec, nous le devions à l’Europe ».
Elle s’est félicitée aussi que « le secteur privé ait été mis à contribution », tout en soulignant que « le cœur du problème » restait entier et qu’il fallait « bâtir le gouvernement de l’euro ». L’accueil a été beaucoup plus froid chez François Hollande, qui a jugé l’accord « nécessaire, mais tardif et insuffisant ». Le député de Corrèze regrette notamment que l’Europe ne puisse toujours pas emprunter elle-même « pour se substituer aux Etats défaillants ». « Tout le travail reste à faire », estime aussi Ségolène Royal, qui a réclamé hier la création d’un fonds souverain européen, des engagements précis contre la spéculation, ainsi que la création d’un ministère de l’Economie et des Finances commun à la France et à l’Allemagne. Tout en reconnaissant que le plan permettrait de « relâcher la pression et de gagner encore du temps », Arnaud Montebourg dénonce, lui, « l’obsession de l’austérité » et le retour en force de l’orthodoxie budgétaire. Mais les critiques sont aussi venues du centre hier, par la voix de François Bayrou (MoDem) et de Jean-Louis Borloo (Parti radical). Le premier a prédit « d’autres crises » faute de réformes structurelles. Quant au second, il a regretté que les Européens ne soient pas parvenus à se mettre d’accord pour établir une taxe sur les transactions financières.LE PS CULTIVE LE CRÉTINISME EXHAUSTIF .













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