Nous pouvons largement mieux faire. Surtout si la droite se décide à laisser leur place aux femmes. Nous souhaitons supprimer les financements publics aux partis qui ne contribuent pas à la parité à compter des prochaines élections législatives. Compte tenu des marges de manoeuvre offertes par la Constitution, une solution serait d’alourdir très significativement les sanctions financières existantes, ce qui pourrait avoir comme effet de supprimer totalement les aides publiques aux partis qui font le moins d’efforts.
Jalouse des putes auxquelles elle s'attaque |
Ce n’est pas rendre service à la cause des femmes que de faire de la parité l’unique grille de lecture, sans tenir compte du contexte. Les députés socialistes ont choisi librement entre des candidats aux compétences reconnues. Aucun n’a été lésé du fait de son sexe.
Lentement mais sûrement : au-delà des instances politiques, elle va devoir s’appliquer progressivement aux instances consultatives, comme le Conseil supérieur de la Fonction publique de l’État ou aux autorités indépendantes, comme le Conseil supérieur de l’audiovisuel. Avec les partenaires sociaux, nous voulons également avancer sur la présence des femmes dans les instances représentatives du personnel ou au sein des comités directeurs des entreprises…
Pas quand le président de la République et le Premier ministre sont eux-mêmes engagés dans la défense des droits des femmes. Quant aux moyens, je peux d’ores et déjà m’appuyer sur le service du droit des femmes qui compte 175 personnes. Pour faciliter la collaboration au sein du gouvernement, des hauts fonctionnaires en charge de l’égalité vont être désignés dans chaque ministère. Ils auront aussi pour mission de veiller à son respect dans la gestion des ressources humaines. Les collectivités publiques doivent être exemplaires en la matière. D’autres outils seront mis en place : des conférences de l’égalité pour demander des comptes à toutes les administrations, des séminaires de travail avec les ministres sur cet enjeu, des études d’impact de chaque nouvelle politique publique pour vérifier qu’elle ne lèse pas les femmes. Enfin, nous ferons de la journée du 8 mars, aujourd’hui trop consensuelle, un moment politique fort d’évaluation des avancées en matière d’égalité. Cela permettra de mettre au jour d’éventuels obstacles.
Il l’est déjà puisqu’une table ronde sur la question de l’égalité va être organisée lors de cette rencontre. L’un des sujets essentiels, ce sera celui du temps partiel, plus souvent contraint que choisi et qui concerne une femme sur trois. Certaines employées à temps très partiel se voient de fait privées de droits sociaux. Depuis mon arrivée au ministère, je reçois de nombreuses lettres de ces femmes aux horaires décalés, aux vies hachées, obligées de cumuler les emplois pour joindre les deux bouts et de sacrifier leur vie de famille. Aucune mesure ne sera prise sans concertation mais nous envisageons la fixation d’un seuil horaire minimal pour que ces salariées bénéficient des mêmes droits que les autres. Quant à l’égalité professionnelle, nul besoin d’une nouvelle loi. Faisons déjà appliquer celle qui existe et qui prévoit de sanctionner financièrement les entreprises peu respectueuses de leurs obligations en matière d’égalité salariale.
Elles ont raison et je les entends. La loi de 2010 sur les violences faites aux femmes est une bonne loi qui, malheureusement, n’est pas bien appliquée faute de moyens mais aussi d’implication et de formation des magistrats. C’est pour moi une priorité : inciter les juridictions à avoir recours aux ordonnances de protection des victimes ; débloquer des places d’hébergement ; généraliser le dispositif du téléphone portable d’alerte qui a fait ses preuves en Seine-Saint-Denis.
Mon objectif, comme celui du PS, c’est de voir la prostitution disparaître. Je ne suis pas naïve, je sais que ce sera un chantier de long terme. Cette position abolitionniste est le fruit d’une réflexion tirant les leçons des insuffisances des dispositifs actuels. Dans cette optique, le Parlement a adopté l’an dernier une résolution qui préconise la pénalisation des clients. Tous les partis l’ont votée. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et moi-même ne resterons pas inactifs sur cette question. Sans aucun jugement moral, il s’agit de protéger l’immense majorité des prostituées, qui sont d’abord des victimes de violences de la part des réseaux, des proxénètes.
Nous ne cherchons pas à polémiquer mais à convaincre. Pour tirer toutes les conséquences de la résolution de l’Assemblée nationale, nous organiserons une conférence de consensus. La question n’est pas de savoir si nous voulons abolir la prostitution - la réponse est oui - mais de nous donner les moyens de le faire.
1 commentaires:
Une nana en jupe est automatiquement assimilée à une pute?
Va rejoindre tes copains d'Ansar Dine au fond du désert connard!
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