Et un reniement de plus dans l’escarcelle de François
Hollande et de la gauche au pouvoir. Malgré ses promesses de campagne
(que nous ressort le PS avant chaque élection), le président de la
République a choisi d’enterrer sa proposition pour autoriser le vote des
étrangers. Quand le cynisme et la démagogie jouent le rôle de boussole
politique !
C’est une trouvaille socialiste que l’on doit à François Mitterrand.
Avant chaque élection, le sujet du vote des étrangers revient sur la
table, histoire de faire monter le Front National et fragiliser la
droite… puis est remis au placard une fois les élections passées. Le
système est bien connu, mais après trente ans de manipulation, l’UMP n’a
pas trouvé la parade.
Il faut dire que François Hollande ne prenait pas grand risque à
promettre une telle mesure… puisque cela lui est techniquement
impossible en l’état ! Alors candidat, l’ex-député de Corrèze était
parfaitement au courant qu’il ne disposerait pas de la majorité des
trois cinquièmes nécessaire pour faire changer la Constitution et que
cette proposition serait de toute façon retoquée.
Restait l’éventualité d’un référendum. Mais les socialistes n’ont
jamais fait du vote des étrangers une bataille morale, mais bien
politicienne. François Hollande voit déjà son crédit se réduire comme
peau de chagrin auprès des Français et il est parfaitement conscient que
les électeurs rejetteraient massivement une mesure aussi stupide.
Du coup, François Hollande fait du François Hollande. Il promet… et
enterre. Une méthode corrézienne héritée de son prédécesseur et mentor
Jacques Chirac. Si pour une fois l’immobilisme présidentiel nous
prémunit d’une grossière erreur, il faut se préparer à cinq ans
d’inaction.
jeudi 13 septembre 2012
Vote des étrangers : le reniement, c’est maintenant !
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