Audrey Pulvar, l’intellectuelle en mini jupe, s’est défendue
cette semaine, sur le plateau du Grand Journal de Michel Denisot,
concernant une prétendue affaire de trafic d’influence mêlant son
compagnon, Arnaud Montebourg et son patron, Matthieu Pigasse. Comme à
son habitude, la belle compte porter plainte envers ceux qui osent
s’exprimer contre elle. Quand le pouvoir en place souhaite museler la
presse.
L’affaire est devenue plus intrigante quand le gouvernement a décidé de confier à la banque de Pigasse, la banque Lazard, un contrat de conseil concernant la future Banque publique d’investissement (BPI). Il n’en fallu pas plus pour que tous les observateurs suspectent un petit retour de service rendu de la part du gouvernement, pour remercier Pigasse d’avoir accordé un emploi à la femme d’un ministre et d’avoir, du même coup, placé une militante socialiste à la tête d’un média important. Le Nouvel observateur, qui avait pourtant fait campagne pour Hollande, n’a pu s’empêcher d’écrire un article pour souligner toutes ces questions.
La discrète Pulvar s’est donc rendue sur le plateau de Michel Denisot pour affirmer que tout est mensonge dans cette affaire. « Il n’y a pas eu d’échange de bons procédés, ni de trafic d’influence entre mon compagnon et Matthieu Pigasse, les deux ne se connaissaient pas au moment où j’ai été embauchés, ils se sont rencontrés fortuitement quelques temps après, nous ne sommes pas des familiers », a-t-elle déclaré. Même si la femme est sincère, est-elle assez sotte pour croire que Pigasse n’était pas au courant de sa relation intime avec un ponte du PS ? Et même si les choses n’étaient pas formulées aussi clairement, est-il fou de se dire que l’homme d’affaire savait qu’il pourrait un jour tirer profit de cette embauche surprise ?
Quoi qu’il en soit, la réponse de Pulvar a été, comme à son habitude (elle a déjà porté plainte, entre de nombreux autres, contre 24heuresactu dans de drôles de conditions) a été de lancer une procédure judiciaire contre ses détracteurs. « Personnellement, je vais attaquer le Nouvel Obs’ en diffamation », a-t-elle pleurniché. Liberté d’expression et amour du débat démocratique obligent…
Voyez comme la belle indignée a oublié quand elle lançait des sous entendus sur le gouvernement précédent :
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