L’ombre de Sarkozy plane sur l’UMP
La figure de Nicolas Sarkozy est omniprésente dans la campagne pour la présidence de l’UMP. Tous les candidats se réclament de l’héritage de l’ancien chef de l’Etat, revendiquent sa filiation. L’intéressé, lui, se montre aussi silencieux en public qu’actif en coulisses. On le décrit à la manœuvre pour pousser en sous-main la candidature Copé, lequel lui rend la politesse en promettant de s’effacer si d’aventure il revenait sur la scène politique.
La guerre des chefs bat son plein et les choses peu à peu se décantent. Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet ont affiché leurs prétentions, cependant que Xavier Bertrand soupèse ses chances. En se faisant désirer, l’ancien chef de l’UMP valorise sa position et renforce le poids d’un éventuel ralliement à l’un ou l’autre des favoris. Car c’est bien autour de l’affrontement - sans concession - entre Jean-François Copé et François Fillon que se noue et joue la bataille. Le premier a accompli une entrée en campagne tout feu tout flamme ; ses talents de « bête » politique ne sont pas discutés mais les sondages continuent d’être favorables à son rival.
Le flegmatique Fillon, qui prône un sarkozysme tempéré et incarne une droite apaisée, rassure les militants. Eric Woerth qui l’a rejoint lui décerne le brevet de « premier des sarkozystes » ! Et il a reçu hier le renfort de Christian Estrosi qu’on disait tenté par un ticket avec Henri Guaino. Le basculement du maire de Nice, le jour même où Copé s’affiche avec un certain Jean Sarkozy, rebat les cartes. Parce qu’il apporte une touche sécuritaire au camp Fillon et surtout le bastion sarkozyste des Alpes-Maritimes. Mais les dés sont loin d’être jetés.
La figure de Nicolas Sarkozy est omniprésente dans la campagne pour la présidence de l’UMP. Tous les candidats se réclament de l’héritage de l’ancien chef de l’Etat, revendiquent sa filiation. L’intéressé, lui, se montre aussi silencieux en public qu’actif en coulisses. On le décrit à la manœuvre pour pousser en sous-main la candidature Copé, lequel lui rend la politesse en promettant de s’effacer si d’aventure il revenait sur la scène politique.
La guerre des chefs bat son plein et les choses peu à peu se décantent. Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet ont affiché leurs prétentions, cependant que Xavier Bertrand soupèse ses chances. En se faisant désirer, l’ancien chef de l’UMP valorise sa position et renforce le poids d’un éventuel ralliement à l’un ou l’autre des favoris. Car c’est bien autour de l’affrontement - sans concession - entre Jean-François Copé et François Fillon que se noue et joue la bataille. Le premier a accompli une entrée en campagne tout feu tout flamme ; ses talents de « bête » politique ne sont pas discutés mais les sondages continuent d’être favorables à son rival.
Le flegmatique Fillon, qui prône un sarkozysme tempéré et incarne une droite apaisée, rassure les militants. Eric Woerth qui l’a rejoint lui décerne le brevet de « premier des sarkozystes » ! Et il a reçu hier le renfort de Christian Estrosi qu’on disait tenté par un ticket avec Henri Guaino. Le basculement du maire de Nice, le jour même où Copé s’affiche avec un certain Jean Sarkozy, rebat les cartes. Parce qu’il apporte une touche sécuritaire au camp Fillon et surtout le bastion sarkozyste des Alpes-Maritimes. Mais les dés sont loin d’être jetés.
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