TOUT EST DIT

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vendredi 6 juillet 2012

Valérie Trierweiler et «la femme qui gène»

Valérie Trierweiler est de retour. De retour dans les colonnes de Paris Match où la compagne de signe une chronique sur la biographie de Rosalind Franklin*, la découvreuse de la structure de l'ADN. Un papier intitulé « Une femme qui "gène" par Valérie Trierweiler ».

Si le titre contient un jeu de mots en lien avec le sujet - les gènes - difficile de ne pas en avoir une double lecture après l'affaire du tweet et les commentaires qui ont suivi...

Trois semaines après ce fameux tweet de soutien à l'opposant à Ségolène Royal, Olivier Falorni, la Première dame de France revient, discrètement, sur le devant de la scène. Elle a assisté, mercredi, aux obsèques d'Olivier Ferrand, le jeune député socialiste et président de Terra Nova, décédé d'une crise cardiaque le week-end dernier. On l'a vue, aussi, lors des 10 ans du théâtre du Rond Point, le 30 juin dernier à Paris. Mais toujours en retrait, à quelques mètres de François Hollande. Présente avec lui dans la berline présidentielle, elle en descendra après et n'apparaîtra pas à ses côtés... Elle sera néanmoins bien présente dans la tribune avec le président lors du défilé du 14 juillet.

Effacée du site de l'Elysée

Mais l'affaire du « tweetgate » a laissé des traces. « J’ai commis une erreur », a confié la Première dame à une de ses amies. Une erreur qu'elle paiera comptant. Effacée du site de l'Elysée où plus aucune mention n'est faite à celle qui avait jusqu'alors une rubrique – coïncidence, répondra-t-on au Palais. Ses relations avec les enfants du président ne sont pas au beau fixe. « Ils ont certes fait des efforts avec Valérie pour leur père. Thomas a joué le jeu, pendant la campagne présidentielle notamment, mais là, c’est fini», déclarait récemment un élu socialiste cité par Gala et Voici.

Reconquérir l'opinion. C'est aussi, et surtout, le déferlement de réactions, de propos et commentaires violents, les petites piques de celles qui l'on précédée à l'Elysée, mais aussi l'image que renvoie d'elle sa marionnette des Guignols de l'Info, qui ont meurtri Valérie Trierweiler. Ses proches ont évoqué un « lynchage » médiatique, selon RTL. Pour regagner les faveurs de l'opinion, la Première dame semble mettre à profit les recommandations insistantes de discrétion qui lui ont été faites... Ainsi, Paris Match et Voici évoquaient la semaine dernière une note de « recadrage » qui lui aurait été remise par les conseillers du président l'incitant à « réduire le nombre de personnes membres de son cabinet, de fermer son compte Twitter et de réfléchir à son avenir professionnel ». Une chronique au titre à double sens, ça compte ?

*« Rosalind Franklin. La “Dark Lady” de l’ADN », de Brenda Maddox, éd. Des Femmes-Antoinette Fouque, 281 pages, 20 euros.

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