- Ce n’est pas vrai que tout le monde il est beau, que tout le monde il est gentil ;
 - Ce n’est pas vrai que l’homme est né bon, que la solidarité est une valeur universelle ;
 - Ce n’est pas vrai que ceux qui tiennent le haut du pavé veulent votre bien ;
 - Ce n’est pas vrai qu’ils gouvernent ou servent les gouvernements dans l’intérêt général ;
 - Ce n’est pas vrai qu’ils sont légitimes dès lors qu’ils ont été élus, mais qu’ils vivent sur le mensonge et la non transparence ;
 
- Ce n’est pas vrai qu’ils défendent et sont détenteurs des valeurs universelles comme la justice, la morale. La liste est longue, mais nous pensons que vous nous avez compris; derrière les masques de la justice, de l’intérêt général se cache toujours la loi du plus fort. Les masques ont pour fonction de vous tromper, de vous culpabiliser, de faire sorte que vos révoltes et ressentiments soient désamorcés. De faire en sorte que vous tendiez toujours la joue gauche, que vous doutiez de vous et du bien fondé de vos convictions. Les Pouvoirs ont un besoin absolu que vous perdiez confiance en vous, en vos croyances, en votre éducation; il leur faut détruire vos valeurs, vos acquis où qu’ils s’enracinent.
 
mercredi 25 juillet 2012
Arnaud Montebourg, une erreur de casting dans le système hollandais ?
Nous avons attiré l’attention sur la gravité de l’affaire Peugeot.
Le
 dossier de la restructuration de PSA est important, avons-nous 
expliqué, car il va servir de référence, d’exemple, pour les 
restructurations futures, il va créer des procédures nouvelles, des 
principes nouveaux, des droits nouveaux, etc. 
Bien
 entendu, toutes ces innovations iront dans le même sens, à savoir le 
sens de la limitation de la liberté d’entreprendre, de la liberté de 
gérer, dans le sens de l’augmentation des pouvoirs de la classe 
politique, de ses technocrates, de ses fonctionnaires et bien sûr de ses
 banquiers. 
Nous avons expliqué que tous ces gens
 en ont assez assez de leur statut infantile, assez de faire joujou avec
 les signes, les abstractions, la parlotte, ils veulent  enfin jouir du 
Pouvoir, du Vrai, du Pouvoir sur les Gens. Nous avons assez  fréquenté 
le monde politique pour savoir, pour avoir compris, qu’il fait un 
complexe d’impuissance face à ceux qui gèrent le  réel, qui se le 
coltinent, qui en souffrent, mais qui, en contrepartie, en jouissent. Ce
 qui est à la racine de l’interventionnisme, ce n’est évidemment pas la 
prétendue compétence de nos gouvernants et de leur classe de 
bureaucrates,  ce n’est pas non plus la meilleure prise en compte de 
l’intérêt général, surtout pas; non, c’est l’envie, le « ôte-toi de là 
que je m’y mette ».
 Le changement, c’est cela en France, c’est le grand « ôte-toi de là que je m’y mette ».
 On a connu de grandes vagues de changement dans l’histoire française, 
elles ont toujours été inspirées par le même motif avec des 
manifestations quelques fois sanglantes, comme lors des épurations 
successives de la Révolution ou de La Libération. Cette dernière ayant 
été encore plus significative que les précédentes sous l’aspect « 
ôte-toi de là que je m’y mette ». 
Le procédé est toujours le même, la diabolisation de l’ennemi, son dénigrement. Mais aussi la réécriture de l’histoire.  
Nous
 soutenons que le système français se caractérise par un antagonisme 
fondamental et que le fait de l’occulter, de le nier, de le masquer, 
fait partie intégrante du combat. Ce procédé permet  à la coalition des 
attaquants d’avancer masquée, sous couvert de légitimité, de compétence,
 d’intérêt général, lesquels ne recouvrent que la collusion d’intérêts 
particuliers scandaleux.
La lutte des classes est un concept intéressant, mais il est abstrait, concrètement dépassé, historiquement dépassé.
 Il est le produit d’un moment de l’Histoire marqué par un certain 
rapport des forces de production et par un certain stade de la pensée. 
Les gesticulations et abstractions des néo-marxistes pour faire rentrer 
la situation présente dans le cadre des analyses marxistes sont assez 
pitoyables, elles se déconsidèrent d’elles-mêmes par leur caractère 
abscons, leur inintelligibilité. Même pour les plus grands, comme Alain 
Badiou. Même pour les plus intelligents comme le défunt Daniel Bensaid.
Mais il y a une chose qui doit être retenue 
de cette idée de lutte des classes, c’est l’idée qu’il y a des 
antagonismes sociaux et que les lois, les idéologies, les organisations 
politiques, les idées dominantes, les organisations sociales sont, font 
partie intégrante de ces antagonismes, de ces luttes. Tout cela
 est la fois enjeu de conquête, mais aussi une fois que la conquête est 
opérée, cela devient une arme pour les avancées, conquêtes futures. 
C’est
 cela le changement. Vous vous coupez de vos bases, de vos racines. La 
destruction de ce qui constitue vos bases, vos repères, votre raison 
d’être, votre héritage social et familial. 
Il 
faut faire de vous un homme un sujet nouveau, malléable, prêt à se 
rallier, lui aussi, comme ceux qui l’ont  fait avant vous. Comme ceux 
qui, en échange de leur pain quotidien, ont le cou pelé par le collier 
de la servitude librement acceptée, comme ceux qui ont accepté de renier
 leur statut de loup libre, révolté, mais noble et fier de ses combats.
Nous
 insistons, les Pouvoirs ne vous dépossèdent de vos biens  du sens  de 
votre vie, que par la mystification. Ils vous font croire que vous avez 
tort, ils réécrivent l’histoire pour vous en persuader. Ils trafiquent 
la mémoire. Ils vous font croire que vos révoltes et rebellions 
ne sont pas légitimes, ils vous font marcher sur la tête en inversant, 
par leur propagande, les causes et les effets. Ils se 
servent de l’idéal démocratique pour mieux le bafouer, du principe de 
charité et de solidarité, pour mieux vous tondre et vous piller.
Dans
 nos sociétés, il y a un grand clivage, the big divide, comme l’ont 
théorisé les think tanks américains. Il y a d’un côté les producteurs, 
ceux qui produisent des richesses, biens et services fondamentaux, et il
 y a les autres, tous les autre qui ne produisent rien, mais vivent 
quand même, ceux-là vivent de répartition.
C’est une distinction à la hache, un concept 
opérationnel pour réfléchir, pour mettre en ordre le chaos complexe du 
monde réel. Mais c’est là que cela se joue, là que cela se noue. C’est 
là que se noue la Grande Alliance contre vous. Contre le Privé. Contre 
les producteurs. 
Tous ceux qui vivent de 
prélèvement/répartition ont un intérêt commun, une raison fondamentale 
de forcer le mouvement de l’histoire toujours dans le même sens. Ce 
sens, c’est celui de la socialisation qui les nourrit, qui augmente leur
 pouvoir, leur jouissance, leur nombre.  
L’homme
 est intersection de l’individuel et du social. Le sens de leurs actions
 inconscientes est de pousser à la modification de l’équilibre entre 
l’individuel et le social, de faire en sorte que vous soyez de moins en 
moins vous-même, individu libre et authentique et, de plus en plus, un 
être social, un sujet. Pour cela, il faut vous dépouiller, vous castrer,
 et de plus en plus, et, en plus, avec votre consentement.  La Grande 
Coalition vous dépouille de tout ce qui fait de vous, de tout ce qui 
pourrait faire de vous, des individus autonomes, indépendants, et fiers 
de l’être, pour vous transformer en sujet social de second ordre.  
De
 second ordre, car l’ordre premier, c’est eux. Eux qui manipulent les 
lois, les idées, l’histoire. Et quand c’est nécessaire, et ce l’est de 
plus en plus, ils utilisent la violence.  
Avis
 à Monsieur Jospin chargé par la énième mystification politicienne de 
réfléchir sur la moralisation de la vie politique, Monsieur Jospin, vos 
tartes  à la crème sur les mandats cumulés, les prises illégales 
d’intérêt, ne sont rien à côté du crime princeps, quotidien, de la 
Grande Coalition, son crime de mensonge et de perpétuel lèse vérité.
 Le vrai crime, le plus grave de tous ces gens, est le mensonge, le 
détournement de la vérité, la non transparence, l’organisation de la 
névrose sociale fondée sur la fausseté.
Là, on voit clairement le conflit dont nous parlons, le conflit pour le pouvoir. Toute
 la position de Montebourg consiste à profiter des restructurations de 
l’outil de production pour monter ou tenter de montrer qui est le patron. Une solution optimum fondée sur la compétence professionnelle la technicité, voire le bon sens, ne l’intéresse pas. Ce qu’il veut, c’est abaisser le symbole que constitue la famille Peugeot, l’humilier. Nous lisons qu’il a mis en cause la stratégie du constructeur et la stratégie patrimoniale de la famille.
Et le public et les médias suivent, applaudissent. 
La famille est tombée dans le piège, elle se défend sur le terrain balisé par ses ennemis. 
Elle
 répond  « qu’elle a toujours donné la priorité au développement du 
groupe et à sa stratégie, n’hésitant pas à diluer sa participation quand
 la situation le requerrait ».  
Le problème n’est
 pas là. Qui connaissait il y a 20 ans, 10 ans, la bonne stratégie pour 
Peugeot ? Un chef d’entreprise travaille, investit en avenir incertain. A
 chaque fois qu’il prend une décision, c’est en avenir non écrit, c’est 
un choix, un pari. Un terrible pari  dans lequel il risque son 
patrimoine, son statut social.
Alors, il faut dire aux stratèges en chambre, à tous 
ceux qui n’ont jamais rien fait de bien dans leur vie,  rien d’autre que
 séduire ou plaire, qu’il est facile de critiquer a posteriori. De 
deviner le numéro gagnant après que le tirage ait eu lieu.  
En
 moins de deux mois, le nouveau gouvernement a accumulé plus d’erreurs 
criminelles que tout le secteur privé réuni, par la rupture de l’axe 
franco allemand, par ses hausses de la fiscalité sur l’épargne pour ne 
prendre que deux exemples. Si ce gouvernement avait la capacité de juger
 de son action présente avec les yeux et l’expérience de demain ou 
après-demain, il annulerait tout ce qu’il a fait depuis sa prise de 
pouvoir sous ces deux aspects. Ce sont des erreurs qui coûteront cher en
 niveau de vie futur, en chômage et en dignité.
C’est
 une escroquerie intellectuelle de critiquer des choix passés  opérés en
 avenir incertain, à la lueur des certitudes du présent.
Et
 la classe politique, ses bureaucrates, ses kleptocrates se sont fait 
une spécialité de jouer de l’inculture du peuple et de sa naïveté pour 
conquérir de plus en plus de pouvoirs. Dans un pays où 56% de la
 dépense nationale, chiffres de l’INSEE,  est une dépense publique, le 
champ d’action du privé est de plus en plus restreint, il devient de 
plus en plus irresponsable, la capacité de prévision et d’anticipation 
se réduit comme peau de chagrin. Dans un pays comme celui-là, 
c’est le règne du bonneteau, le règne de l’arbitraire, du hasard. Du 
hasard dans lequel quand vous perdez, en plus, on vous plante le 
poignard dans le dos.
Nous espérons, au cours de 
l’été, pouvoir vous développer un texte scandaleux, vraiment scandaleux 
qui montre sur un cas concret, historique les ravages de la politique, 
les crimes des politiciens constructivistes, leurs infâmes mensonges. 
Nous pointerons les responsabilités des soi-disant idoles qu’étaient 
Mitterrand et Kohl dans la mise en place de l’euro. Vous finirez par 
penser comme nous,  que tous ces gens sont des usurpateurs, des 
menteurs, de vrais incompétents, dont la seule force réelle est de 
pouvoir faire payer aux autres leurs erreurs et prétentions.
En
 effet, le journal allemand Der Spiegel a forcé légalement les autorités
 allemandes à rendre publics les documents de l’Administration de Helmut
 Kohl. Ces documents étaient confidentiels. Ce sont des centaines de
 pages qui vont de 1994 à 1998 et qui traitent de l’introduction de 
l’euro et  l’inclusion de l’Italie.  
Des 
documents d’histoire, de la vraie histoire, pas de l’histoire de 
l’industrie automobile à usage de gauche réécrite par Montebourg.
 De l’histoire « live », vivante de l’époque et qui montre à quel point 
ces gens sont nuls, incompétents, menteurs et à quel point ils sont 
cyniques de jouer aux dès l’avenir des peuples. Ferré parlait « 
du capital qui joue aux dès notre royaume » mais là, c’est bien pire, ce
 sont deux individus mégalomanes qui veulent construire l’histoire et 
jouer aux dès nos nations, notre futur et celui de nos enfants.  
Dans ces documents, on voit toute l’absurde genèse du
 monstre européen, comment Kohl a trompé le peuple allemand et la Cour 
Constitutionnelle allemande avec son  complice français. On y apprend 
que Kohl a bâclé, c’est le mot, l’union monétaire pour des raisons 
électorales , avant les élections au parlement en 1998, parce que sa 
réélection était en difficulté !  On y apprend que c’est en toute 
connaissance de cause de la situation italienne que Mitterrand et Kohl 
ont accepté cyniquement de la faire entrer dans l’union, ce qui a ouvert
 la voie aux admissions des autres pays du sud, ces fameux pays dit du 
Club Med. Toute la dégringolade était sue, suivie, et on a menti, 
dissimulé. Tous les problèmes que l’ont fait semblant de découvrir et de
 traiter depuis 2010, étaient connus, prévus, ce sont ces gens qui les 
ont causés et qui maintenant vous les font payer, à vous et à vos 
enfants et aux enfants de vos enfants.
Vous le savez, une de nos idées phares est de réintroduire la responsabilité du monde politique. Ne
 pas être réélu ne suffit pas, au contraire, car quels que soient les 
crimes qu’ils ont commis, peu de temps après, effet de mémoire et de 
propagande, ils sont réhabilités. Il faut créer une continuité 
de la responsabilité de l’Etat, de ses serviteurs, de la classe 
politique, afin qu’ils ne puissent plus jamais dire, ce n’est pas moi, 
c’est l’autre. Faute de la réintroduction d’une telle responsabilité et 
des sanctions correspondantes, le mouvement actuel de dislocation, 
d’éclatement social se poursuivra avec son aboutissement final, le 
retour à une société de violence.
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