TOUT EST DIT

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vendredi 29 juin 2012

Manuel Valls est un nazi…


« Il n’y aura pas de régularisations massives des sans-papiers », a déclaré le ministre de l’Intérieur Manuel Valls. Encore heureux !
Cette simple phrase lui a valu les foudres de tous les immigrationnistes forcenés de la classe politique et des médias qui voient en lui « le champion de l’aile droite du PS », « un ministre sarkozyste oublié dans le gouvernement Ayrault », un Mariniste en puissance, un réac, un nazi…
Valls a affirmé qu’il ne ferait pas plus que ses prédécesseurs et régulariserait environ 30 000 personnes par an. Ce qui est déjà joli. L’équivalent d’une ville entière comme Mont-de-Marsan ou Dieppe. On voit en effet où nous ont menés la saine politique d’immigration de ses prédécesseurs et sa répercussion à tous les étages : chômage, santé, scolarité, insécurité, islamisme. Comme chacun sait, le poids de l’immigration massive ne pèse en rien dans aucun de ces secteurs.
Mais ne nous leurrons pas, comme toujours, les socialistes sont dans un double langage : Manuel Valls dit « pas de régularisation massive » mais il assouplit les critères de régularisation. Et c’est ce message que la France envoie à tous ceux qui aspirent à venir chez nous.
Il signe l’arrêt des centres de rétention pour les familles de clandestins (horresco referens), le seul outil concret et indispensable de la reconduite à la frontière. Comment les personnes interpellées en situation illégale vont-elles se soumettre à la loi de la République ? Pour les beaux yeux bleus de Manuel Valls ? Nous faire croire qu’elles vont revenir en obéissant à une simple convocation, c’est se payer notre tête.
« Lorsque les socialistes espagnols ont appliqué cette politique », rappelle le député UMP Eric Ciotti, « il y a eu un afflux d’immigrés en situation irrégulière extrêmement important ».
Cet effet risque d’être encore amplifié par la mise en place du nouveau permis de séjour de trois ans (au lieu d’un an renouvelable comme aujourd’hui) et la fin de la circulaire Guéant sur les étudiants étrangers qui limitait les possibilités d’embauche d’étudiants étrangers ayant fait leurs études en France. Le texte qui demandait aux préfets d’instruire « avec rigueur » les demandes d’autorisation de travail des étudiants et d’exercer un « contrôle approfondi » des demandes de changement de statut des étudiants étrangers, va disparaître de l’arsenal des préfectures.
Le gouvernement peut bien dire aux Français ce qu’ils veulent entendre par la voix de son « facho » de ministre de l’Intérieur, il va être obligé de rendre des comptes à ses alliés de gauche. Les députés du Front de gauche menacent déjà de ne pas voter la confiance au Premier ministre mardi à L’Assemblée « si les orientations prises se confirment ». Les écolos sont verts. Déjà furieux de l’éviction de Nicole Bricq, ces partisans d’une immigration effrénée qui mettent leur point d’honneur à ce que la gauche donne toujours plus de droits et d’avantages aux immigrés qu’aux Français, ne voyaient pas la politique d’immigration du gouvernement comme ça.
Il faut lire entre autres l’édito du jour du Progrès de Lyon pour comprendre quelle est l’idéologie terroriste de ces faux utopistes, faux « doux rêveurs », à la responsabilité entière, chantres des papiers pour tous, de la France métissée, pluriculturelle, pluriethnique et plurireligieuse (c’est-à-dire en réalité sous domination du plus fort, l’Islam) :
« Le changement, c’est quand ? C’est pas maintenant, à en juger par les premières décisions de nos nouveaux gouvernants. Voyez M. Valls, qui jure vouloir expulser autant de sans-papiers que son prédécesseur, le si décrié M. Guéant (…) On nous expliquera sans doute qu’il faut savoir être patient, qu’on ne peut tout avoir ici et maintenant. Jean-Jacques Rousseau, né en ce jour il y a exactement trois cents ans, l’avait énoncé autrement : “On jouit moins de tout ce qu’on obtient que de ce qu’on espère”. Préparons-nous en ce cas à de grandes jouissances. »
Est-ce que ce n’est pas magnifique de malfaisance et de connerie ?
Le parti communiste lui aussi rappelle à Manuel Valls qu’il y a des comptes à rendre :
« On ne peut accepter que la gauche mette ses pas dans ceux de Claude Guéant en poursuivant la politique du cas par cas. Il faut au contraire définir des critères qui permettent à tous d’être à égalité loin d’une conception d’un autre temps selon laquelle les immigrés seraient un problème alors même que toutes les études démontrent le contraire. »
Toutes les études… Les études scientifiques communistes sans doute. Et la réalité de ce que vivent les Français chaque jour.

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