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dimanche 27 novembre 2011

Fillon opposé «de toutes ses forces» au vote des étrangers

Le premier ministre a affirmé son opposition au droit de vote des étrangers qui doit selon lui passé par l'acquisition de la nationalité française et non correspondre à un «droit de vote à géométrie variable».

C'est devant les cadres de l'UMP que le premier ministre François Fillon a choisi de s'exprimer sur le sujet sensible du droit de vote des étrangers. «Je m'oppose de toutes mes forces au droit de vote des étrangers aux élections locales que la majorité socialiste du Sénat s'apprête à débattre et à adopter», a déclaré le premier ministre samedi. «Il y a plus grave : pour nous, le droit de vote ne se justifie pas par les impôts que l'on paye. C'est le résultat d'une volonté de partager un destin commun, c'est une volonté qui est scellée par l'acquisition de la nationalité française», a estimé le premier ministre, très applaudi.
«Je suis contre les communautarismes, c'est pourquoi je suis contre le droit de vote à géométrie variable», a également prévenu François Fillon. Selon lui, le droit de vote des étrangers «tourne le dos à notre tradition d'intégration, et l'intégration signifie que l'étranger qui souhaite jouir de tous les droits civiques est invité à rejoindre pleinement la Nation en devenant citoyen français».

Nicolas Sarkozy a relancé le débat

Ces déclarations interviennent quelques jours après celles de Nicolas Sarkozy. Le président de la République avait qualifié de «hasardeuse» une proposition de loi de la gauche sénatoriale sur cette question que la Haute Assemblée doit examiner le 8 décembre. Le président de la République s'était exprimé mercredi devant 3000 maires sous un tonnerre d'applaudissements: «Cette proposition risque de diviser profondément les Français au moment où, plus que jamais, nous avons besoin de les rassembler.»
Il a rappelé que «les traités européens ont prévu que les citoyens de l'Union européenne résidant en France peuvent participer aux élections municipales et européennes, parce que nous avons une communauté de destin.» Une disposition que souhaite élargir le PS dans son projet de 2012. «Je suis très attaché à ce que notre Constitution n'aille pas au-delà, parce que je crois que le droit de voter et le droit d'être élu, dans nos territoires, doivent demeurer un droit attaché à la nationalité française», a ajouté le chef de l'État. Des déclarations qui contrastaient avec ces prises de position en 2001 et 2005, où il s'était montré favorable au droit de vote des étrangers extra-communautaires.

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