TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

vendredi 14 octobre 2011

Primaires PS : Le petit prince de Montebourg

Pour qui se prend-il, ce M. Montebourg qui du haut des 17 % qu’il a recueillis dimanche dernier se prend pour le vainqueur ? Faiseur de rois ? A Dieu ne plaise, le petit marquis de la gauche du PS se pose désormais comme le roi des primaires et le prince victorieux pour le deuxième tour.
 Son tourbillon médiatique incessant d’une radio et d’une télévision à l’autre donne le vertige : « M. 17 % » fait la loi, impose ses oukases, écrit son ultimatum, exige des capitulations de ces deux manants qu’il ne cesse de traiter comme de vulgaires bonnet blanc et blanc bonnet. Quelle arrogance de la part de celui qui aurait sorti « le PS du formol », et qui fustige chez M. Hollande et Mme Aubry des « visions retardataires » !
Face à la condescendance d’Arnaud Montebourg, que peut-il se passer d’ici à dimanche ?
– Scénario n° 1 : Hollande ou Aubry négocie un accord avec Montebourg en acceptant ses diktats. Montebourg devient l’homme fort, celui qui pourra se vanter d’avoir fait l’élection. Dans ce cas, le programme du futur candidat sera lourdement lesté à gauche.
– Scénario n° 2 : Hollande et Aubry restent droits dans leurs bottes et ne négocient pas. Ils laissent les électeurs se déterminer librement en fonction du débat décisif de ce soir, où celui ou celle qui apparaîtra le plus apte à battre Nicolas Sarkozy l’emportera.
Ce deuxième scénario serait le plus conforme à l’esprit des primaires, qui ne devraient pas s’inspirer des marchandages de la synthèse des congrès socialistes. Ne pas devenir l’otage de M. Montebourg serait pour Mme Aubry ou M. Hollande l’attitude la plus digne, mais qui en aura le courage politique ?

0 commentaires: