Jean-Louis Borloo, président du Parti radical et leader de l'Alliance des centres, a annoncé dimanche 2 octobre sur TF1 qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle, expliquant que sa candidature "apporterait plus de confusion".
Il a affirmé qu'il voulait s'exprimer devant les Français "sans fioritures et le cœur complètement ouvert". Il a expliqué que depuis son départ du gouvernement en novembre dernier, il s'était mis "à travailler", "à bâtir un projet pour les différentes échéances présidentielle et législatives". "Mon projet est prêt, je m'y suis préparé méthodiquement pendant 9 mois", a poursuivi le président du parti radical.
"CLIMAT DÉLÉTÈRE"
Mais, a-t-il expliqué, "la vérité c'est que les centres n'ont jamais été aussi éclatés, en compétition même entre eux. Je veux d'ailleurs bien en prendre ma part de responsabilité". "Nous sommes dans une crise économique et sociale d'une extrême gravité. Dans ces périodes-là, la perte de repères, la peur, le désarroi amènent vers les extrêmes, où que cela soit en France ou en Europe. Et puis, le climat délétère, le climat des affaires, très franchement me paraît accentuer ce risque", a-t-il poursuivi.
"C'est plus facile d'être candidat, de venir sur les plateaux, d'être au milieu du jeu. Je crois que c'est plus responsable de prendre la position que je prends", a-t-il ajouté en promettant qu'il serait "présent aux prochaines échéances" et "défendrait la création de cet univers centriste pour les échéances à venir".
S'agissant d'un soutien à Nicolas Sarkozy pour la présidentielle, il est resté flou : "Je ne suis plus à l'UMP, je ne sais pas qui sera le candidat de l'UMP et on se prononcera en fonction de la vision, des projets, des programmes, en temps utile". M. Borloo a affirmé en outre qu'il n'avait "pas eu l'occasion de dire" au chef de l'Etat sa décision et qu'il "l'appellerait en temps utile".
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