Pour le député UMP Patrick Devedjian, l'Etat pourrait dégager de 15 à 20 milliards d'euros en cédant une partie des titres qu'il détient dans les grandes entreprises françaises.
Faut-il privatiser comme les Grecs pour lutter contre les deficits en France? Patrick Devedjian a relancé le débat lundi 5 septembre en estimant qu'en cédant des entreprises dans lesquelles l'Etat détient des parts, il pourrait récupérer "de 15 à 20 milliards d'euros".
Le député des Hauts-de Seine a déclaré sur Europe 1, qu'"il y a des ressources considérables au niveau des privatisations", et a cité plusieurs exemples: : "France Telecom, l'Etat en contrôle 27%. Moi je propose d'en revendre 13,5%. Ca représente 4,7 milliards".
"Aeroports de Paris. On n'est pas obligés de garder le contrôle aussi puissant de l'Etat sur ADP. Ca représente 3 milliards. Renault, nous avons 15% de Renault. On vend. Air France nous avons 15%, on vend", a-t-il lancé.
En Grèce, un vaste programme de privatisation des sociétés et de l'immobilier publics a été annoncé pour augmenter les recettes publiques afin de réduire la dette colossale. Ce plan est censé rapporter 50 milliards d'euros d'ici 2015.
Pour un projet "décoiffant"
Pour l'ancien ministre chargé de la mise en œuvre du Plan de Relance, Nicolas Sarkozy reste le meilleur candidat de la droite pour une victoire en 2012. Mais il doit présenter "un projet global important et décoiffant".
"Si c'est pour avoir une politique qui constitue un système de rustines face aux accidents qu'on a les uns après les autres, ce n'est pas convaincant", a-t-il commenté. "Quand je vois la gauche qui n'a pas de projet", c'est "une chance pour notre camp si on propose quelque chose de fort, de novateur", a dit l'ex-numéro un de l'UMP. Son successeur à la tête du parti, Jean-François Copé, a parlé ce week-end de "poursuite de la modernisation". Faut-il voir dans la bonne vieille recette des privatisations un signe de "modernisation"?
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