TOUT EST DIT

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dimanche 3 juillet 2011

EN BREF




Tous au régime sec

Público, 1 juillet 2011
"Vague de rigueur sociale en Europe", titre le quotidien Público, en allusion aux "nouveaux plans d'austérité qui rognent les avancées de l'Etat-providence sur le chemin du redressement des finances publiques" approuvés par les gouvernements européens ces derniers jours. Aux protestations en Grèce après le vote du nouveau plan d'austérité s'ajoutent la grève des fonctionnairess contre la réforme des retraites au Royaume-Uni, tandis qu'au Portugal, la prime extraordinaire de Nöel sera réduite de moitié pour ceux qui gagnent plus…que le salaire minimum et qu'en Italie, Silvio Berlusconi pénalise les couches les moins favorisées avec sa réforme de l'impôt sur le revenu, remarque Público. "Même la Commission européenne devra se serrer la ceinture", ajoute le quotidien de gauche, avec une réduction de 5% du nombre des fonctionnaires ou le passage de l'âge de la retraite de 63 à 65 ans. "L'hymne officiel européen, arrangement de l'Ode à la joie de Beethoven, commence à ressembler à la Marche funèbre de Chopin", conclut Público.




Aide la Grèce et la Grèce t’aidera

Handelsblatt, 1 juillet 2011
Après les banques françaises, les allemandes ont accepté de consacrer 3,2 milliards d'euros pour acheter des obligations grecques à l'échéance des obligations actuelles. Un geste pour le sauvetage de la Grèce qui est aussi un "autosauvetage", considère le Handelsblatt. Ces 3,2 milliards d’euros représentent la somme que les banques allemandes vont gagner d’ici à 2014 avec les obligations grecques qu'elle détiennent actuellement et qu’elles veulent réinvestir en Grèce. Ainsi, elles empêchent "une défaillance totale du remboursement de ces obligations" et s'assurent que les intérêts seront bien payés par Athènes. Pour Handelsblatt, "ce modèle attractif pour les banques n’aide pas vraiment la Grèce", car il ne fait que retarder le règlement des problèmes.


Lacrymogènes de rigueur

Eleftherotypia, 30 juin 2011
Pendant que les députés grecs votaient en faveur du plan de rigueur présenté par le gouvernement, "la place Syntagma était en ébullition", raconte Eleftherotypia, qui évoque en Une la "colère contre le terrorisme de l'Etat". Car "effrayés par la foule des manifestants, les policiers ont lancé des gaz lacrymogènes, transformant la place en champ de guerre", déplore le quotidien de gauche. "Bilan : plus de 100 blessés et une station de métro transformée en salle de premiers secours. L'image est triste et rappelle celle des émeutes de décembre 2008. Mais, cette fois, à l'exception d'environ 200 casseurs, les manifestants n'étaient pas des semeurs de troubles. Ils veulent exprimer leur colère et vont continuer à se mobiliser."
De son côté, Kathimerini voit dans le vote du Parlement "un soulagement financier sur fond de violence".  "Le message est passé en Europe, la Grèce se lance dans une nouvelle cure d'austérité, malgré la violence dans les rues", se félicite le quotidien de centre droit. "Les Européens se sont relayés pour parler de 'bonne nouvelle' pour la Grèce. Ils assurent ainsi le versement de la cinquième tranche du prêt de 110 milliards d'euros, soit 12 milliards. L'espoir d'un nouveau prêt est également relancé."

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