TOUT EST DIT

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dimanche 3 juillet 2011

“DSK is back !”

DSK accusé d’agression sexuelle, menotté, humilié, incarcéré, puis assigné à résidence avec bracelet électronique : la France fut sidérée, abasourdie. Six semaines plus tard, alors que l’ancien directeur du FMI a dû démissionner de son poste et a été remplacé, alors que le Parti socialiste avait fait un trait sur son éventuelle candidature et que Martine Aubry s’était, par devoir, lancée à la poursuite de François Hollande, le formidable coup de théâtre de vendredi provoque une nouvelle sidération et tout redevient possible, imaginable en ce qui concerne l’avenir de M. Strauss-Kahn.Tout le monde ou presque le croyait politiquement fini, y compris l’auteur de ces lignes, et tout peut arriver : « DSK is back ! » On devra quand même s’interroger sur les mystères de la femme de chambre et sur les failles d’une accusation qui n’a pas vu passer l’essentiel de sa personnalité.
En tout cas, le PS ne pourra en rester là : s’il n’y a ni procès, ni condamnation rien n’empêchera DSK de faire connaître sa volonté d’être candidat aux primaires. S’il le faisait, Martine Aubry serait obligée de se retirer et face à un homme injustement traité, revenu du bout de l’enfer, les socialistes pourraient être tentés de se rassembler autour de lui. A moins que M. Strauss-Kahn ne choisisse une autre voie de retour. Il sait que son cauchemar new-yorkais a abîmé son image en termes de candidature à l’Elysée avec une coloration négative en matière de mœurs et de fortune. Peut-être préférera-t-il un itinéraire plus discret et une rentrée dans l’atmosphère politique moins fracassante. On le saura vite, mais cet homme, vu ce qu’il a subi, aura la rage de revenir au premier plan.

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