dimanche 31 octobre 2010
Bourses : des trackers pour quoi faire ?
Imaginez qu’au lieu d’acquérir les 40 actions qui composent le CAC 40, le principal indice de la Bourse de Paris, vous achetiez un seul titre qui représente une fraction de l’ensemble de ces valeurs. Ce titre, c’est un tracker, un OPCVM (organisme de placements collectifs en valeurs mobilières), pour simplifier, une Sicav, mais avec des caractéristiques particulières. Le terme tracker signifie « suivre pas à pas ». Mais suivre quoi ? Réponse : un indice de marché qu’il va parfaitement répliquer. Ce peut être le CAC 40 pour les actions françaises, le Dow Jones ou le Nasdaq pour les actions américaines ou encore le DJ STOXX 50 pour les actions européennes ou le Nikkei pour les actions japonaises. En achetant un tracker portant sur l’un de ces indices, vous allez suivre à la trace ledit indice, bénéficier de sa performance (mais aussi supporter sa baisse, si le marché est baissier). Premier avantage d’un tracker : sa simplicité. Aujourd’hui, le CAC 40 est à un niveau historiquement bas. Vous achetez un tracker sur cet indice pour jouer la hausse du marché. Si l’indice passe de 3.800 à 4.000, vous empocherez 200 points d’indice.
Se constituer un portefeuille à moindre coût
Deuxième avantage, vous optez pour la diversification de votre mise. Dans notre exemple (achat d’un tracker sur le CAC 40), vous misez non pas sur une seule valeur de l’indice mais sur les 40 qui le composent. La diversité n’est un vain mot, puisqu’en dehors des grands indices boursiers, les trackers peuvent aussi porter sur des secteurs d’activité, par exemple, les médias, l’énergie, l’or ou les matières premières. Troisième avantage, les trackers sont moins gourmands en frais que les fonds communs et autres sicav. Ils ne sont pas assortis de frais d’entrée et de frais de sortie. Quant aux frais de gestion, ils tournent autour de 0,50 % de l’encours du fonds. Quatrième avantage, sa liquidité. Les trackers sont cotés en Bourse de 9 h 05 à 17 h 30. On peut les vendre très facilement à l’instar d’une action. A noter : certains trackers versent aussi un dividende à l’identique des actions, une ou deux fois chaque année. Quant à la fiscalité, elle est identique à celle des OPCVM. Alors des trackers pour quels objectifs ? Pour se constituer un portefeuille indiciel ou sectoriel, bien diversifié et à moindre coût. Ou encore pour spéculer à la hausse sans prendre de gros risques.
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