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vendredi 24 septembre 2010

Retraites: Fillon oppose un "non ferme et tranquille" aux manifestants

En clôture des journées parlementaires UMP à Biarritz, le Premier ministre a maintenu le cap de la réforme, qu'il juge "nécessaire et raisonnable".
"Droit dans mes bottes", avait dit Alain Juppé en 1995, avant de céder. Quinze ans plus tard, au lendemain d'une nouvelle journée de mobilisation massive contre la réforme des retraites,

le Premier ministre François Fillon s'est contenté d'un "non ferme et tranquille".

"Il faut répondre calmement à la rue parce que gouverner c'est écouter chacun, gouverner c'est respecter chacun, mais gouverner la France c'est aussi parfois savoir dire non", a déclaré le Premier ministre dans son discours de clôture des Journées parlementaires UMP, ce vendredi à Biarritz.

"Non, avec le président de la République nous ne retirerons pas ce projet de réforme parce qu'il est nécessaire et raisonnable", a-t-il enchaîné au lendemain d'une nouvelle journée de mobilisation, refusant de revenir sur le report de l'âge légal de 60 à 62 ans.

"Nous ne renoncerons pas à l'augmentation de la durée d'activité, parce que si par malheur nous le faisions, alors nos régimes de retraites s'écrouleraient sous le poids des déficits", a aussi dit le chef du gouvernement sous les applaudissements.

"Non nous ne pouvons pas accorder à la somme de toutes les revendications le crédit d'incarner un projet alternatif"', a insisté François Fillon.

"Dans ce non ferme et tranquille il n'y a aucun orgueil car je refuse de considérer les manifestants comme des adversaires. Il n'y a aucun mépris car aucun Français n'est coupable d'avoir des convictions", a-t-il affirmé.

"Mais je le dis posément, nous conduirons cette réforme jusqu'à son terme car si nous tenons à notre héritage social, si nous tenons à garantir le niveau de nos pensions alors il n'y a qu'une seule façon sérieuse et responsable d'agir: il faut élever l'âge légal de la retraite", a insisté François Fillon.

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