Il n’y a pas que les Roms dans la vie. Ayant chanté tout l’été, le thème de l’insécurité s’épuise. D’autres échéances budgétaires se profilent.
Il s’agit de combler la dette publique, sans trop désespérer le pays profond. Le combat promet d’être rude. Mieux vaut, d’ores et déjà, affûter ses arguments.
Une forteresse du XI e siècle convient à pareille “veillée d’armes”. C’est donc au fort de Brégançon, cet Élysée varois, que furent convoqués les ministres de Bercy. L’austérité mérite un austère décor. Objectif affiché : “anticiper le retour des vacances, afin d’être prêt pour la rentrée.”
Car les perspectives, hélas, ne semblent guère réjouissantes.
L’État révise à la baisse la croissance pour 2011.
Ses caisses, plus que jamais, réclament de l’argent.
La solution ? On ne voit guère que l’appel au contribuable, mais la doctrine sarkozyste s’y refuse absolument.
Question de principe.
Une ruse d’ébéniste suffit pourtant à contourner l’obstacle. Le gouvernement décide de “raboter les niches fiscales et sociales”. Dès l’automne, a-t-on appris hier, “elles vont diminuer à hauteur de dix milliards d’euros.” Et voilà. Nombre de charges, jadis “déductibles” par les ménages, ne le seront plus. Le rabot sauve les meubles, les impôts n’augmenteront pas. Mais les Français en paieront davantage…
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