Notre Premier ministre a raison, il faut appeler un chat un chat. Et définir sa politique sans détour : le libéralisme social. C'est d'ailleurs tout à l'honneur de François Fillon de mettre en œuvre à Matignon ce qu'il réclamait quand il était, avec Nicolas Sarkozy, dans l'opposition à Jacques Chirac. Et qu'est-ce que le libéralisme social selon notre Premier ministre ? C'est, pour son côté social, la sauvegarde du revenu de solidarité active, ou RSA, qui coûte moins de deux milliards à l'Etat. Et c'est, du côté libéral, le maintien des allégements de charges des entreprises, exigé le matin même par la présidente du Medef (une libérale libérale), soit plus de trente milliards. Evidemment, les mauvais esprits diront que l'équilibre n'y est pas. Ou alors selon des proportions rappelant la recette du pâté d'alouette : une alouette et un cheval. Et un chat ? Non, pas de chat.
jeudi 3 juin 2010
Chat
Notre Premier ministre a raison, il faut appeler un chat un chat. Et définir sa politique sans détour : le libéralisme social. C'est d'ailleurs tout à l'honneur de François Fillon de mettre en œuvre à Matignon ce qu'il réclamait quand il était, avec Nicolas Sarkozy, dans l'opposition à Jacques Chirac. Et qu'est-ce que le libéralisme social selon notre Premier ministre ? C'est, pour son côté social, la sauvegarde du revenu de solidarité active, ou RSA, qui coûte moins de deux milliards à l'Etat. Et c'est, du côté libéral, le maintien des allégements de charges des entreprises, exigé le matin même par la présidente du Medef (une libérale libérale), soit plus de trente milliards. Evidemment, les mauvais esprits diront que l'équilibre n'y est pas. Ou alors selon des proportions rappelant la recette du pâté d'alouette : une alouette et un cheval. Et un chat ? Non, pas de chat.
Notre Premier ministre a raison, il faut appeler un chat un chat. Et définir sa politique sans détour : le libéralisme social. C'est d'ailleurs tout à l'honneur de François Fillon de mettre en œuvre à Matignon ce qu'il réclamait quand il était, avec Nicolas Sarkozy, dans l'opposition à Jacques Chirac. Et qu'est-ce que le libéralisme social selon notre Premier ministre ? C'est, pour son côté social, la sauvegarde du revenu de solidarité active, ou RSA, qui coûte moins de deux milliards à l'Etat. Et c'est, du côté libéral, le maintien des allégements de charges des entreprises, exigé le matin même par la présidente du Medef (une libérale libérale), soit plus de trente milliards. Evidemment, les mauvais esprits diront que l'équilibre n'y est pas. Ou alors selon des proportions rappelant la recette du pâté d'alouette : une alouette et un cheval. Et un chat ? Non, pas de chat.
Francis Brochet
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