TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

jeudi 22 avril 2010

Retraites : Aubry tarde à faire des propositions

La première secrétaire du PS sera reçue par le ministre du Travail, Éric Woerth, le 28 avril pour discuter de la réforme.

Une position claire et unanime du PS sur les retraites? Peut-être, mais ce n'est pas sûr… Mercredi, la première secrétaire, Martine Aubry, a réuni toutes les sensibilités du parti pour «affiner les propositions» et étudier la «stratégie» à adopter vis-à-vis du gouvernement. François Hollande, Laurent Fabius, Bertrand Delanoë ou Henri Emmanuelli étaient notamment présents. Autant de nuances sur le fond que Martine Aubry voudrait rapprocher pour éviter le sentiment de cacophonie.

Impossible d'échapper au débat. La réforme du système de financement des retraites est l'une des priorités de Nicolas Sarkozy qui attend un projet de loi en Conseil des ministres en juillet. Le 28 avril, la numéro un de l'opposition doit être reçue par le ministre du Travail, Éric Woerth. Mais pour autant, le PS n'est pas pressé de faire connaître le détail de ses propositions.

Martine Aubry n'a pas apprécié qu'Éric Woerth ironise sur les premières pistes qu'elle a évoquées, notamment sur les nouvelles sources de financement. «Il nous consulte ou nous insulte?» grinçait-elle, mardi devant quelques journalistes. «Il dit que nos propositions sont aberrantes alors qu'on n'en a pas fait!» plaidait-elle.

Le problème du jour est avant tout tactique. Le PS doit d'abord composer avec les syndicats, en première ligne, que Martine Aubry a tous reçus. Mercredi, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a vu «un certain nombre de points» d'accord entre ses positions et celles de la première secrétaire. Par exemple, la défense de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans.

Crainte d'être instrumentalisée

Sur d'autres points, c'est plus compliqué. Alors que certains au PS, comme François Hollande ou Manuel Valls, estiment que le PS doit sortir de l'ambiguïté, Martine Aubry, elle, craint le piège et demande de connaître les projets du gouvernement avant de se dévoiler. «Je n'ai aucune confiance dans ce gouvernement. Ils ne sont que dans la manipulation.» Martine Aubry redoute Nicolas Sarkozy si elle ouvre la porte en se disant favorable à un allongement de la durée de cotisation.

Au fond, la première secrétaire n'y est pas hostile, à condition que la question globale de la prise en charge du vieillissement soit abordée ainsi que celle du travail tout au long de la vie : entrée tardive des jeunes dans la vie active, taux d'emploi des seniors, niveau des pensions… Par ailleurs, fait-elle remarquer, il est déjà prévu que la durée de cotisation passe à 41 ans. L'ancienne ministre du Travail du gouvernement de Lionel Jospin a aussi quelques principes en tête. Élargissement des sources de financement au nom de la «justice». Stabilité du mode de calcul. «Il faut que les gens connaissent les règles à l'avance», dit-elle. Elle n'est donc pas sur la même ligne que François Hollande qui plaide pour des bilans d'étape tous les cinq ans. Elle souhaite enfin un système «avec plus de souplesse».

Mais il est trop tôt pour détailler tout cela. Le dossier a beau être sur la table des responsables politiques depuis vingt ans, Martine Aubry estime encore qu'il n'y a pas d'urgence. «Le gouvernement nous dit qu'il faut résoudre le problème de déficits prévus dans quarante ans en deux mois. Mais que fait-il pour les déficits d'aujourd'hui?» explique-t-elle.


IL N'Y A PAS D'URGENCE, C'EST NORMAL, LA TRUIE DU PS EST RESPONSABLE À 80% DES DÉFICITS ACTUELS AVEC SES 35 HEURES PAYÉES 40 QUI FONT DES FRANÇAIS LES TRAVAILLEURS LES PLUS FAINÉANTS DE LA PLANÈTE, LES PLUS CAPRICIEUX ET LES PLUS CONS, IL FAUT BIEN LE DIRE.

0 commentaires: