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lundi 19 avril 2010

Raffarin en appelle à Sarkozy pour mettre un terme au débat sur 2012

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, invité du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI en a appelé dimanche soir à l'"autorité" de Nicolas Sarkozy pour mettre fin au débat, dans sa majorité, sur "la course à la présidentielle" de 2012, qui selon lui "n'est pas ouverte".

Le sénateur et vice-président de l'UMP a évoqué sa relation avec Nicolas Sarkozy en citant Confucius : "je le conseille avec douceur".

Et que conseille-t-il au chef de l'Etat? "Je souhaite que Nicolas Sarkozy mette toute son autorité pour que nous ne parlions pas de l'élection présidentielle avant la réforme des retraites" qui est "une question majeure".

"Tous ceux qui aujourd'hui lancent le débat présidentiel contribuent à éloigner les Français de la politique", a-t-il prévenu.

"La responsabilité de la majorité aujourd'hui mais aussi de l'opposition c'est de se concentrer sur les problèmes des Français". "Le pays a besoin de solutions plus que d'ambitions". "La course à la présidentielle n'est pas ouverte", a-t-il insisté.

Et de poursuivre en citant cette fois Michel Rocard : "c'est un crime contre la nation que de vivre en élections permanentes".

"Il faut qu'aujourd'hui on parle plus de cohésion que de rupture, plus d'unité que d'identité, que l'on soit très attentif à la cohésion sociale du pays", a-t-il ajouté.

Selon M. Raffarin, le pays a "besoin d'unité nationale", et c'est le chef de l'Etat "qui en est le garant". "De 2007 à 2010, Nicolas Sarkozy a géré la situation de crise avec efficacité", mais "maintenant nous sommes dans une nouvelle donne économique et sociale".

"C'est lui, plutôt que des candidats ici ou là, qui doit dire au pays comment le rassembler (...) et pour quel horizon". "J'attends qu'il refonde son discours de 2007", a ajouté l'ex Premier ministre proposant de lancer "quelque chose qui ressemble à un plan de cohésion sociale".

BIEN PLACÉ POUR UN FUTUR JOB DE PREMIER MINISTRE, NON ?

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