TOUT EST DIT

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lundi 19 avril 2010

A Paris, plusieurs élus quittent l'UMP pour le Nouveau Centre

Après la déroute de la droite aux régionales et les déclarations d'Hervé Morin, qui a laissé entendre qu'il pourrait être candidat en 2012, c'est au Conseil de Paris que les centristes donnent de la voix.
Plusieurs membres du groupe UMP ont décidé de quitter le parti présidentiel pour intégrer le Nouveau Centre. Jérôme Dubus, vice-président du groupe UMP, vient de rejoindre le groupe centriste Libéraux et indépendants, présidé par le sénateur Yves Pozzo di Borgo. Lynda Asmani, élue UMP du 10e arrondissement, et Eric Hélard, élu du 16e, avaient déjà fait de même.

Pour Jérôme Dubus, "les résultats des régionales ont apporté la preuve que la droite a besoin d'une réserve de voix au second tour pour remporter l'élection. En 2010, la droite unie a largement reculé par rapport à 2004, année où l'UDF et l'UMP étaient partis en campagnes séparées au premier tour".

GRAND PARIS ET IDENTITÉ NATIONALE

Le parti présidentiel, par dérive autoritaire, ne donnerait plus la parole à son centre droit. "L'idée initiale, lors de la fondation de l'UMP, était de créer un grand parti qui unirait le centre et la droite. Après sept années d'existence, il est autorisé de constater qu'il n'y a pas de courant de centre droit au sein du parti. Il existe un seul grand parti de droite", juge pour sa part Eric Hélard.

"Le mode de fonctionnement autoritaire de l'UMP était accepté tant que son chef menait à la victoire", note un autre élu parisien. La défaite de la majorité présidentielle lors des derniers scrutins a délié les langues. "Lancer un débat sur l'identité nationale à quelques mois d'une échéance électorale importante et, parallèlement, affirmer vouloir reconquérir l'Ile-de-France, c'est ne pas connaître cet électorat", estime Lynda Asmani. "La droite francilienne a fait campagne sur le Grand Paris de Christian Blanc, alors que la capitale est complètement absente de ce projet gouvernemental", souligne pour sa part Jérôme Dubus.

Au Conseil de Paris, le groupe centriste compte maintenant une douzaine de conseillers. Ils espèrent être rejoints par d'autres déçus de l'UMP.

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