TOUT EST DIT

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dimanche 28 mars 2010

Quel fatras!

Comment trouver une cohérence dans les réponses apportées cette semaine à la claque électorale des régionales?

Un remaniement a minima, même s’il met Eric Woerth sur orbite pour Matignon. Des priorités illisibles où le sociétal, le politique et l’économique sont confondus à dessein. On ne distingue plus l’essentiel. La crainte de la burqa est instrumentalisée, comme si le port du voile menaçait la société. La taxe carbone est renvoyée à l’unanimité des Européens! Pas de quoi être "désespéré", à dire vrai. Mais il était excessif d’en faire une réforme majeure et d’avoir voué aux gémonies qui en critiquait les modalités.

Beaucoup de bruit pour rien quand la crise sociale exige de la mesure, de la pédagogie et… de la sérénité. C’est désormais François Fillon qui incarne ces vertus. Notre baromètre met à nu une situation institutionnelle inédite : un Premier ministre distançant de 20 points le président de la République. Par sa ténacité et sa sobriété, le fusible est devenu un recours. Alors qu’il va à la rencontre de l’Amérique, Nicolas Sarkozy peut encore transformer ce handicap en atout. Il sait que rien n’est plus inconstant que l’opinion. Raison de plus pour lui opposer de la constance.

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