TOUT EST DIT

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mardi 16 mars 2010

Compte à rebours pour éviter la cacophonie au deuxième tour

Les candidats restant en lice pour le second tour des régionales ont jusqu'à 18 heures, ce mardi, pour boucler les éventuelles fusions avec d'autres listes et faire officiellement acte de candidature. C'est en effet le dernier délai pour déposer en préfecture les listes en vue du second tour dans les 25 régions, la Guadeloupe ayant élu son conseil régional dès le premier tour.
Pour concourir dimanche prochain, une liste doit avoir obtenu 10 % des suffrages au premier tour (7 % en Corse). Celles qui ont réalisé un score entre 5 % et 10 % ont la possibilité de fusionner avec une liste présente au second tour. Cela concerne la gauche, arrivée en tête dimanche. Le PS, Europe Ecologie et le Front de gauche, partis séparément au premier tour, sont illico entrés en négociations pour présenter des listes d'union le 21 mars. Toute la journée de lundi, des délégués du PS, d'Europe Ecologie et du Front de gauche ont ainsi recherché, dans un hôtel du centre de Paris, les voies compliquées d'un "accord national".

Claude Bartolone a annoncé une alliance dans toute la France, bousculant les dirigeants écologistes qui évoquaient une simple "volonté d'accord" et déploraient une "stratégie du fait établi". "Les conditions d'un accord ont été trouvées mais l'accord n'a pas été signé", a déclaré à Reuters Jean-Vincent Placé, membre de la délégation d'Europe Ecologie chargée de négocier. Daniel Cohn-Bendit a fait état de tensions dans les discussions. "Ça tangue parce que le Parti socialiste ne comprend pas ce qu'est un partenariat", a déploré le député européen écologiste lors du "Talk Orange-Le Figaro". Ni le PS ni Europe Ecologie n'ont fait état dans l'immédiat d'un accord avec le Front de gauche, qui a dépassé de peu les 6 % au premier tour.

En régions aussi, les négociations allaient bon train à gauche. L'Alsace avait été la première à annoncer une fusion. Au contraire, des triangulaires étaient prévues en Bretagne par le maintien des écologistes et en Limousin par celui de l'alliance Front de gauche-NPA. Autres triangulaires programmées : les douze régions où le Front national a fait plus de 10 % et l'Aquitaine, seul endroit où le MoDem s'est qualifié et affrontera les listes PS et UMP.

L'UMP, qui avait choisi une stratégie d'alliance dès le premier tour avec le Nouveau Centre, le MPF et CPNT, devait reconduire ses listes. A l'issue du second tour, les sièges seront répartis au sein des assemblées régionales à la proportionnelle, avec une prime de 25 % pour la liste arrivée en tête (une prime de 9 sièges en Corse). Les prochains élus régionaux seront élus pour quatre ans et non pas six. Leur mandat prendra fin en 2014, date à laquelle doit entrer en fonctions le conseiller territorial, qui siégera à la fois dans les conseils régionaux et généraux.

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