TOUT EST DIT

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mardi 16 mars 2010

Un site américain veut mettre à nu les excès des "riches"

La déchéance du financier escroc Bernard Madoff a inspiré les créateurs d'un site internet américain baptisé "L'infâme ploutocrate" ("The Vile Plutocrat") qui ambitionne d'expliquer pourquoi « les riches, ça craint ».

Paul Burton, l'un des créateurs du site, admet volontiers vouloir capitaliser sur la rancœur ressentie par bon nombre d'Américains après la découverte de la gigantesque fraude dont Bernard Madoff s'est rendu coupable et qui pourrait avoir porté sur 50 milliards de dollars.

« L'idée nous est venue au moment du scandale Madoff », a expliqué M. Burton lors de la présentation de son site, www.thevileplutocrat.com, au festival multimédia "South By South West" qui se tient en ce moment à Austin au Texas (sud des
États-Unis).

« En gros, nous cherchons tout type d'information qui tourne autour de ces gens qui font partie de la frange supérieure de la société et dont l'activité principale est de dilapider l'argent de la classe moyenne », souligne Paul Burton.

Dimanche, on pouvait y lire pourquoi et comment un élu américain du Congrès s'était fait sermonner pour avoir accepté des « cadeaux » sous forme de voyages, ou encore un article sur le rôle qu'ont pu jouer les banques américaines dans la crise financière qui touche la Grèce.

Bernard Madoff purge désormais une peine de 150 ans de prison pour avoir fait miroiter des rendements juteux à des investisseurs, alors qu'il se servait des sommes investies pour payer les dividendes promis.

Selon M. Burton, la chute de la maison Madoff a mis en lumière un « tsunami » de fraudes du même acabit. Mais il s'est senti dupé lorsque les articles contant l'ampleur de ces fraudes ont commencé à progressivement quitter la "une" des journaux pour, au final, ne faire plus que l'objet de brèves dans les pages intérieures.

« L'infâme ploutocrate est un site d'informations. Rien n'est inventé, tout est vrai », insiste Paul Burton. « Pour nous, les riches, ça craint », rappelle-t-il en conclusion.

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