TOUT EST DIT

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samedi 26 décembre 2009

Trois spéléos pris au piège

Le Spéléo secours français (SSF), en liaison avec pompiers et gendarmes, tentait vendredi de venir en aide aux trois spéléologues coincés à 700 mètres de profondeur, à Romy, dans les Pyrénées-Atlantiques. Pour l'heure, le plus gros risque qu'ils encourent reste le manque de nourriture.
Une dizaine de secouristes sont venus en aide vendredi à trois spéléologues bloqués à 700 mètres de profondeur dans le gouffre de Romy, dans les Pyrénées-Atlantiques. Membres d'un club nordiste, les trois explorateurs ont été surpris jeudi par la montée des eaux due au redoux, qui a bloqué un siphon de profondeur qu'ils avaient franchi mardi. Quatre de leurs acolytes, qui se trouvaient en amont, ont pu remonter au bivouac installé à 450m de profondeur. Finalement, deux d'entre eux ont réussi à donner l’alerte, jeudi dans la soirée, et à regagner la surface.

D’après ces spéléologues, les trois personnes bloquées se trouvent dans une zone au sec, en bonne santé mais doivent restreindre leurs vivres pour éviter de manquer de nourriture. Selon Bernard Tourte, président-adjoint du Spéléo secours français (SSF), tout est maintenant une question de temps. "Il faut laisser aux secouristes le temps d'arriver à la zone de blocage, d'y évaluer les travaux à effectuer, de mettre en place les moyens en établissant le contact avec la surface", a-t-il expliqué à l’agence de presse Reuters. Ce délai pourrait être plus ou moins long en fonction de la possibilité ou non d'établir le contact avec le bivouac.
"Des spéléologues aguerris"

Vendredi en début de soirée, les deux autres spéléologues restés au bivouac ont regagné la surface et une dizaine de secouristes supplémentaires a été appelée en renfort. Le SSF a pris en main les opérations de sauvetage. Les pompiers et gendarmes spéléologues du PGHM d'Oloron-Sainte-Marie coordonnent les opérations.

D'après France 3 Aquitaine, les sept spéléologues se trouvaient sur les lieux pour entreprendre des travaux de cartographie. Bien qu'amateurs, "ce sont des spéléologues aguerris, parfaitement compétents pour gérer ce type de situation", a assuré le colonel Patrick Geisler au PC de la brigade des pompiers. Ce dernier a par ailleurs expliqué que les personnes étaient bloquées "à une bonne dizaine d'heures" de l'entrée de la grotte".

CES GENS LÀ NE MÉRITENT PAS QU'ON LEUR PORTE SECOURS, ILS N'ONT QU'À PRENDRE DES ASSURANCES PRIVÉES, CE N'EST PAS AUX POUVOIRS PUBLICS DE LEUR PORTER ASSISTANCE.
CE QU'ILS FONT EST DÉBILE ET IRRESPONSABLE.

1 commentaires:

Jelosa a dit…

Bonjour,
vous êtes indigné, c'est légitime, mais vous êtes dans l'erreur ! Vous ne savez manifestement pas comment se déroule un secours spéléo.

La Fédé de spéléo (http://ffspeleo.fr) est dotée d'un certain nombre de commissions spécialisées dont l'Ecole française de spéléo (enseignement, prévention), la commission Assurance (spécifique) et la commission Spéléo secours français qui a pour vocation d'organiser et d'assurer tous les secours souterrains, en cavités horizontales ou verticales, noyées ou à l'air libre.

Une convention signée avec la Direction de la Sécurité civile (Ministère de l'intérieur) lui reconnait la compétence pour assurer cette mission. Un Conseiller technique de spéléologie est détaché auprès de chaque préfet afin d'être celui qui organise le secours sur le terrain. Ce ne sont PAS les corps constitués qui font ce travail !

Le CTDS est un spéléologue "amateur" (comme on dit dans l'poste), mais qui a toutes les compétences pour gérer ce genre d'opérations ! Il se forme pour cela sur son temps libre, et agit bénévolement comme tous les spéléos du SSF ! Alors, les histoires de soussous... Les secours spéléos sont dirigés par des spéléos, effectués (sous terre) par des spéléos, pour aller sauver leurs amis spéléos, le tout TOTALEMENT bénévolement. Le cout des secours spéléos pour la société est inversement proportionnel à leur sur-médiatisation !

Ce qui coute le plus cher dans un tel secours, c'est l’escouade de pompiers qui pour la plupart n'ont rien à faire là. C'est beau, c'est rouge, ça fait pimpon,... Mais en gros, il suffit qu'ils soient trois + un véhicule jusqu'à la sortie de ou des personnes secourues. Le reste est inutile et couteux !

Les spéléos sont des gens prudents en règle général (le site de la fédé indique le nombre d'interventions du SSF par rapport au nombre d'heures estimées de sorties spéléo annuelles : ça vaut le coup d'être lu ! Surtout que seule 1 intervention sur 3 concerne de vrais spéléologues, les 2 autres étant pour aller chercher Toto qui est en panne de pile avec son papa !).
Les spéléos qui sont bloqués à -700 n'étaient pas partis pour bouffer une dinde aux marrons et faire la nique à la société. Ce sont de vrais bons spéléos, et ils sont en mission d'étude (BE-NE-VO-LE-MENT !) depuis le début de la semaine (ils n'ont pas eu un bulletin météo reflétant la réalité du jour du redoux - Par ailleurs, en montagne, la meilleure période pour explorer les gouffres profond, c'est l'hiver, car l'eau se présente à cette époque de l'année sous sa forme solide : c'est l'étiage sous terre. L'été c'est beaucoup plus dangereux à cause des orages, notamment ! Le vrai spéléo sait ça !).

Ils travaillent à l'étude de cette cavité pour le bien commun. Les spéléos sont à l'origine de nombreux captages d'eau potable, apportant cet élément précieux dans les villages qui en sont ou privés, ou dans lesquels l'usage en est restreint. Des captages de rivières souterraines permettent de produire de l'électricité 100% clean dans des vallées qui sont privées d'alimentation correcte. Ils détectent très souvent des pollutions invisibles de la surface, etc.

Si elle n'assurait pas un travail exemplaire, la Fédé de spéléo serait-elle toujours reconnue d'utilité publique ?

Pour en savoir plus, allez faire un tour sur le site de la fédé et sur les sites des commissions, assurance et SSF.

N.B. :
Je n'ai pas pour habitude de faire de la pub pour les radios (privées de surcroit), mais je vous conseille d'aller consulter le dossier spécial de RTL à ce sujet. Les commentaires sont sans aucune ambigüité.

A force de prendre pour argent comptant ce que racontent les médias et de le retranscrire sans le vérifier, on arrive à ce genre de commentaires. Ce n'est pas très déontologie, pardon de vous le dire...

J'espère que ma mise au point sera publiée sur votre blog.

Merci de votre aimable attention.