Son idée de surtaxer les bonus n'a pas de quoi faire chérir Alistair Darling par les banquiers, mais il permet au chancelier de l'Echiquier de renouer avec les engagements radicaux de sa jeunesse. Ce pilier de tous les gouvernements travaillistes depuis une décennie, qui présente aujourd'hui son pré-projet de budget, a milité durant ses années étudiantes à la section britannique de la Quatrième Internationale. L'avocat natif de Londres mais fidèle à ses racines écossaises a jeté depuis lors le trotskisme aux orties pour tracer son sillon au Labour. Elu député d'Edimbourg, où son grand-oncle avait exercé le même mandat côté conservateur, il a décroché le portefeuille du Travail puis ceux du Transport et du Commerce. Sa décision d'alourdir les taxes sur les alcools lui a valu un bannissement national de la part des tenanciers de pubs, mesure dont cet homme réputé austère a toutefois peu souffert. Le père de deux enfants, marié à une journaliste, a reconnu en revanche avoir goûté autrefois au cannabis et continue d'apprécier la musique planante des Pink Floyd et de Leonard Cohen. C'est peut-être à force de planer qu'il s'est trompé dans sa déclaration d'impôt, déduisant à tort, selon la presse anglaise, le salaire de son comptable ainsi que des travaux réalisés dans un
mercredi 9 décembre 2009
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