TOUT EST DIT

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jeudi 29 octobre 2009

Le financement de la lutte contre le réchauffement climatique divise les Européens

Quel montant engager ? Et, surtout, comment répartir la "note" entre les différents pays de l'Union européenne ? La question du financement des actions d'adaptation au changement climatique dans les pays en développement sera au cœur des discussions entre chefs d'Etat et de gouvernement européens réunis en fin de journée ce jeudi 29 octobre à Bruxelles. Cela promet une "belle bagarre", car c'est peu dire que ce sujet, qui sera l'un des chapitres importants du sommet des Nations unies à Copenhague du 7 au 18 décembre et qui suscite de vifs débats au plan international, provoque de fortes divergences chez les Européens.
La Commission européenne suggère, depuis la mi-septembre, d'accorder aux pays en développement une première tranche d'aide comprise entre 5 et 7 milliards d'euros par an, en attendant l'entrée en vigueur d'un document succédant au protocole de Kyoto. Dans un deuxième temps, l'exécutif européen propose de mettre sur la table des négociations entre 2 et 15 milliards d'euros annuels sur les quelque 100 milliards nécessaires à partir de 2020, selon elle, pour combattre le réchauffement de la planète. La proposition européenne consiste également à mettre à contribution les pays en fonction avant tout de leur niveau d'émission de gaz à effet de serre.

Mais l'Europe "est divisée en deux camps", avec notamment un certain nombre de pays d'Europe centrale, emmenés par la Pologne, "pour qui il faut trouver une formule qui permette aux pays les plus pollueurs, qui sont également les moins riches, de payer un petit peu moins", explique Philippe Ricard, du bureau européen du Monde à Bruxelles : cliquez ici pour écoutez

Avant le sommet de Bruxelles et à l'issue d'une réunion à laquelle participaient neuf pays d'Europe centrale, le premier ministre hongrois, Gordon Bajnai, a déclaré que ces pays s'opposaient toujours aux plans de compromis de la présidence suédoise de l'UE. "La proposition de répartition des efforts n'est pas acceptable dans sa forme actuelle", a-t-il indiqué.

Pas certain donc que les Vingt-Sept parviennent à trouver un accord ce soir ou demain à Bruxelles. Ce qui pourrait renvoyer toute décision à un conseil extraordinaire en novembre, souligne Philippe Ricard

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