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dimanche 18 octobre 2009

Dans les Yvelines, les socialistes veulent croire à l'effet Jean Sarkozy

David Douillet (UMP), arrivé largement en tête le 11 octobre, et Frédérik Bernard (PS) s'affrontent, dimanche 17 octobre, dans les Yvelines au second tour d'une législative qui ne manquera pas d'être analysée à la lumière de la polémique sur Jean Sarkozy.
Sur fond d'abstention importante, l'ex-judoka a réussi la première étape en remportant 44,2% des suffrages. Dans un entretien au Monde.fr, David Douillet estimait, vendredi, que "les polémiques parisiennes n'ont pas eu d'impact sur la campagne" et que le débat sur l'élection de Jean Sarkozy à la tête de l'Epad "ne l'intéressait pas".

Le candidat socialiste Frédérik Bernard, maire de Poissy, qui a recueilli au premier tour 21,9%, compte sur un bon report des voix écologistes (14,8 %), du Parti de gauche (4,9%) et du MoDem (7,7 %), même si ce dernier n'a pas donné de consigne de vote. La forte abstention de dimanche dernier (70 %) jouera certainement dans le scrutin. Frédérik Bernard dit "y croire" et compte sur ses "nombreuses" réserves de voix "dans les quartiers où l'abstention a été très forte et qui votent habituellement pour la gauche".

Mais la gauche compte pousser son avantage en tirant parti de la polémique sur le fils du chef de l'Etat. Le maire de Poissy a ainsi dénoncé "une présidence monarchisée", voyant dans la candidature de M. Douillet "le fait du prince". "Cette élection est une occasion pour chaque citoyen de montrer leur mécontentement, les Français attendent un sursaut contre Sarkozy", a-t-il ajouté. Plusieurs figures nationales du PS, de Ségolène Royal à Jean-Paul Huchon, ont apporté leur soutien à Frédérik Bernard.

Les élus locaux de la majorité présidentielle craignent que la polémique Jean Sarkozy ne fasse fuir une partie des électeurs. "Au premier tour, on a déjà eu des attaques sur la taxe carbone et sur les affaires de quelques membres du gouvernement, et maintenant, pour le second tour, on a l'affaire de l'EPAD", a dit mercredi Pierre Cardo, élu des Yvelines ayant mis le pied à l'étrier à David Douillet. Le député craint une déperdition de voix pour Douillet dans les "quartiers populaires" de la circonscription, selon Le Figaro de vendredi.

Dans son entretien fleuve au Figaro vendredi, le chef de l'Etat a cité le score de M. Douillet comme une preuve que la situation politique est loin d'être aussi mauvaise que celle de ses prédécesseurs à mi-mandat.

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