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vendredi 25 avril 2014

Pas de repentance pour le maire FN

Pas de repentance pour le maire FN


Ça commence à bien bouger dans les mairies Front national ! Après Steeve Briois à Hénin Beaumont qui au vu des objectifs politiques de la Ligue des droits de l’homme, a conclu qu’elle ne peut légalement ni recevoir de subventions, ni bénéficier gratuitement d’un local, c’est le maire FN de Villers-Cotterêts Franck Briffaut qui refuse de passer sous les fourches caudines de la pensée unique. Il refuse que sa ville fasse repentance sur l’esclavage comme chaque année. Il ne veut pas de « l’autoculpabilisation permanente » de la France et doute de la « sincérité totale » de telles célébrations.
Cette année, la municipalité de Villers-Cotterêts, ville de l’Aisne où mourut le général Dumas en 1806, n’organisera pas de commémoration de l’abolition de l’esclavage le 10 mai comme cela se faisait depuis 2007.
« Je perçois (cette commémoration) comme étant un peu à la mode, dans le cadre d’une autoculpabilisation permanente, d’une culpabilisation systématique, ce qui permet à certains de faire de la récupération politique, alors que l’esclavage existe encore ailleurs dans le monde, malheureusement, y compris en Afrique », a déclaré Franck Briffaut.
Préjugé de couleur
L’Association des Amis du général Dumas, né esclave à Saint-Domingue, père d’Alexandre Dumas et inhumé à Villers-Cotterêts, lui tombe sur le dos en des termes pas partisans du tout…
« Villers-Cotterêts est manifestement un lieu de mémoire de l’esclavage et un site emblématique du refus du préjugé de couleur. L’association des Amis du général Dumas ne peut dès lors que condamner fermement les déclarations du maire de Villers-Cotterêts qu’elle juge extrêmement choquantes et dont elle déplore la connotation raciste. »
« Je n’ai aucun problème avec Dumas, je n’ai aucun problème avec les gens qui célèbrent son engagement, mais à ce moment-là, qu’on célèbre Dumas ! », a rétorqué le maire. « Il fait partie du patrimoine, et je partage tout à fait son engagement. Je suis prêt à m’associer à toutes les commémorations sur Dumas. »
« Si demain la commémoration de l’abolition de l’esclavage est obligatoire, je me plierai à la loi. Mais à partir du moment où j’ai le choix… », a commenté cet ancien sergent des forces spéciales parachutistes.
« Personne ne sera inquiété de quelque manière que ce soit s’il veut l’organiser à Villers-Cotterêts », a-t-il ajouté.
L’association rappelle « qu’il appartient au préfet du département de l’Aisne de fixer le lieu de commémoration départemental de la journée du 10 mai » et appelle la préfecture « à prendre toutes dispositions pour assurer, en vertu de la loi et de son décret d’application, la continuité de la cérémonie, nonobstant les préjugés de M. Franck Briffaut ».
Il semblerait que la préfecture de l’Aisne soit bien embêtée et… attende les ordres.

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