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samedi 5 avril 2014

Juppé prend l'avantage sur Sarkozy à droite


Jean-François Copé, bénéficie à plein, comme président de l'UMP, de la « vague bleue ». Il gagne 15 points à droite.

Juppé en majesté. Pour la deuxième fois dans le baromètre CSA pour « Les Echos », l'ancien Premier ministre, réélu maire de Bordeaux avec 60,97 % des voix, prend l'avantage sur Nicolas Sarkozy chez les sympathisants de droite, avec 78 % d'image positive (+ 6 points) contre 77 % pour l'ex-chef de l'Etat (+ 2 points). Une dynamique qui résulte « d'un effet Bordeaux mais aussi d'un effet national », observe Bernard Sananès, le président de CSA. Alain Juppé est toujours en tête du baromètre auprès de l'ensemble des Français, avec 56 % d'image positive (+ 7 points), faisant figure de sage à droite. Nicolas Sarkozy se situe, lui, à 44 %.
Le maire de Bordeaux creuse aussi l'écart avec François Fillon. Auprès des sympathisants de droite, il bénéficie de 14 points d'image positive de plus. Auprès des Français, le député de Paris est aussi distancé de 14 points par Alain Juppé, à 42 % d'image positive (+ 2).
Quant à François Bayrou, élu, lui à Pau, il gagne 9 points d'image positive auprès des Français, à 48 %. Surtout, le président du Modem gagne 14 points auprès des sympathisants de droite. C'est l'effet retour de François Bayrou dans le giron de la droite. Et c'est aussi le début du « pardon » des électeurs de droite troublés par son vote pour François Hollande au second tour de la présidentielle. « Cela veut aussi dire, sur une ligne politique Juppé-Bayrou, qu'il y a un espace qui s'ouvre », analyse Bernard Sananès.

NKM pâtit de sa défaite

Mais le bond le plus important auprès des sympathisants de droite est celui effectué par Jean-François Copé, avec 15 points de mieux, à 46 % d'image positive. Il bénéficie à plein, comme président de l'UMP, de l'effet municipales. « Il apparaît, avec Alain Juppé et François Bayrou, comme le principal gagnant des municipales. Ils étaient les plus engagés dans cette campagne », observe le sondeur. Cela valide la stratégie de Jean-François Copé qui, comme président de l'UMP, mise sur les scrutins intermédiaires pour entamer « la reconquête », comme il le martèle, mais aussi pour se reconstruire. Mais s'il gagne aussi 8 points auprès des Français, il ne s'extrait pas encore pour autant des « gaz de schiste », puisqu'il demeure dernier du classement.
Quant à Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate malheureuse à Paris, elle pâtit de l'effet vague bleue. Elle perd 6 points, à 46 % : les sympathisants de droite se disent, au vu des résultats des municipales, que Paris était peut-être gagnable.
Isabelle Ficek, Les Echos

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