TOUT EST DIT

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mercredi 2 avril 2014

Hollande dégage !

Hollande dégage !


François Hollande n’a visiblement rien compris. Enfermé dans sa tour d’ivoire, l’ancien Premier secrétaire du PS devenu – pour le plus grand malheur des Français – président est loin d’avoir pris toute la mesure du véritable désaveu de sa politique et de sa personne que constituent les résultats des élections municipales.
Au regard de cette claque historique, se contenter de changer de Premier ministre et remplacer Jean-Marc Ayrault, qui sert de « fusible », par Manuel Valls paraît bien dérisoire et risible. Car cet échec politique, c’est d’abord le sien et le résultat direct de son incapacité à « inverser la courbe du chômage » comme il s’y était pourtant publiquement engagé. C’est donc Hollande qui devrait en tirer toutes les conséquences et démissionner.
« La France connaît une crise civique et même morale », a-t-il reconnu dans un éclair de lucidité, lundi soir, lors de son intervention télévisée de huit minutes. Mais ce fut – hélas ! – pour nous annoncer, dans la foulée, « un gouvernement de combat » confié au ministre de l’Intérieur sortant.
Méfions-nous de Valls à Matignon. Réputé être « très populaire à droite » par des chaînes de télé et des instituts de sondage qui se copient les uns les autres jusqu’à façonner l’opinion de nos compatriotes, l’ancien maire d’Evry a tombé le masque dans deux affaires gérées depuis la place Beauvau. Le « premier flic de France » fit du zèle – c’est le moins que l’on puisse dire – lors de la répression systématique des Manifs pour tous, faisant habilement jouer le rôle de « provocateurs » par certains policiers en civil pour coffrer le maximum de jeunes manifestants osant dénoncer l’imposture du « mariage gay », coupables seulement d’être des « enfants de bonne famille » trop bien élevés. Cet « apparatchik » sans état d’âme fut bien l’homme de la répression et les centaines de milliers de familles opposées au « mariage pour tous » ne sont pas près de l’oublier.
C’est lui aussi qui, par son outrance, se discréditera dans l’affaire Dieudonné, en allant jusqu’à mettre à sa botte le Conseil d’Etat, sommé de statuer dans l’heure pour faire interdire préventivement un spectacle. « Ce n’est pas un combat personnel, cela n’aurait aucun sens. C’est un combat qui est celui de la République », osait pourtant affirmer sans rire Valls, toujours aussi glacial et autoritaire, lui qui a bien cherché querelle à l’ « homme de la quenelle ».
Et l’on sait qu’au nom de la République, cet homme est prêt à tout… En politique, c’est ce qu’on appellerait un « tueur ». Marine Le Pen a donc bien raison de souligner que « cet homme est dangereux » et « n’a aucun respect des libertés publiques ». Aussi incroyable que cela puisse être, on regrettera peut-être bientôt Jean-Marc Ayrault !
Ce changement de Premier ministre n’est en réalité qu’une opération « cosmétique » qui ne trompe personne, car Hollande paraît décidé à garder le même cap politique et ne reviendra ni sur la loi Taubira et le mariage contre-nature, ni sur les réformes Peillon livrant nos enfants à la théorie du « genre ». C’est pourquoi, au lendemain de la vague bleue des municipales et jusqu’aux européennes du 25 mai, un seul mot d’ordre s’impose à nouveau : 

Hollande dégage !

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