TOUT EST DIT

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mercredi 9 avril 2014

Avec « Le 1 », Eric Fottorino veut réinventer le journal


Peut-on encore lancer des journaux en 2014 ? « Oui ! », répondent avec enthousiasme l'ancien directeur du Monde Eric Fottorino et ses complices, Laurent Greilsamer, qui le secondait au quotidien, et Natalie Thiriez, son épouse, qui devaient inaugurer, mercredi 9 avril, Le 1, un nouvel hebdomadaire présenté comme « une nouvelle expérience de presse ».

Il est vrai que Le 1 ne ressemble en rien à ses aînés. Il tient en huit pages et une seule feuille de papier, obligeant le lecteur à le déplierpour passer du format A4 au format A1 et se retrouver face à 84 centimètres de « print ». Plutôt que de chercher à parler de tout, chaque numéro se concentre sur un seul sujet.
ADMINISTRATEUR DU THINK TANK TERRA NOVA
Le premier d'entre eux demande ainsi : « La France fait-elle encorerêver ? » Mais ces sujets sont éclairés par plusieurs points de vue : celui du philosophe Ollivier Pourriol, du poète Louis Chevaillier, du statisticien Loup Wolff ou de l'anthropologue Julien Clément… Il s'agit pour ses fondateurs d'un « journal d'idées » qui est aussi « un bel objet qu'on regarde ».
« Le 1 est né d'une envie forte de faire table rase, de repartir de zéro en s'interrogeant sur la crise de la presse papier, raconte Eric Fottorino. Notre conviction est que le papier n'a pas dit son dernier mot si on réinvente son contenu. » De cette approche est né ce concept d'un journal plus mince, sur le modèle de l'italien Il Foglio, qui renonce à la tentation généraliste pour mieux approfondir une question. « L'enjeu est de poser la bonne question », résume M. Fottorino.
Pour donner corps à cette vision, les trois fondateurs se sont associés à Henry Hermand, une figure du monde de la presse et de la gauche réformiste, qui a notamment collaboré à la revue Esprit, dans les années 1950, et racheté Le Matin de Paris, dans les années 1980. A 89 ans, celui qui est aussi administrateur du think tank proche du PS Terra Nova a replongé dans une aventure de presse en prenant 51 % du capital, Eric Fottorino, Laurent Greilsamer et Natalie Thiriez se partagent les 49 % restants.
CASTING SOIGNÉ
Les quatre actionnaires ont opté pour un modèle économique léger, avec un noyau de neuf collaborateurs permanents. Des collaborateurs « irréguliers » viendront nourrir les colonnes de leurs articles ou dessins, tandis qu'un comité éditorial se réunira chaque trimestre pour« discuter des grandes orientations de la rédaction ».
Parmi les « sages » réunis par M. Fottorino, on trouve Edgar Morin, Michel Rocard, Elisabeth Badinter, Régis Debray, Erik Orsenna, Tahar Ben Jelloun, Yves Michaud, Muriel Mayette-Holtz ou encore Boris Razon – un casting particulièrement soigné.
Les recettes viendront intégralement des ventes (2,80 euros le numéro) et des abonnements, puisque Le 1 ne contient aucune publicité. Les fondateurs espèrent atteindre une diffusion de 30 000 exemplaires, qui correspond au point d'équilibre de l'entreprise. En cours de développement, un site d'accès payant proposera des contenus complémentaires mais non substitutifs à l'expérience print, qui se veut unique.

Voilà là un journal de....gauche, un de plus avec la particularité d'être écrit par des journalistes qui n'en sont pas et un ramassis d'abrutis comme Morin ou Thiriez. 
QUEL MERDE !

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