mercredi 19 février 2014
CAPITAL
CAPITAL
Révolution culturelle chez Peugeot. Deux siècles après la naissance de la marque en Franche-Comté, un conseil de surveillance historique du groupe doit valider, demain, l’entrée au capital de PSA de l’Etat français et du chinois Dongfeng. La présidence du conseil de surveillance pourrait dans la foulée échapper à la famille Peugeot. Un virage crucial, négocié avec un mélange d’espoir et de crainte par les 90.000 salariés français du constructeur automobile. Vécue par certains comme le symbole de la mondialisation et du déclin industriel de la France, l’arrivée de Dongfeng, au-delà du bol d’air financier qu’elle va apporter, représente malgré tout une chance historique pour PSA de pénétrer les marchés asiatiques. A l’heure où le « made in China » est partout, la question n’est plus de savoir s’il faut fermer la porte de l’économie française à un dragon entré depuis longtemps par la fenêtre, mais d’accompagner et d’encadrer cette influence croissante. Il sera capital, une fois actée l’arrivée de Dongfeng, de mettre en place des garde-fous permettant d’éviter le glissement progressif du savoir-faire et de la production de PSA de la France vers l’Empire du Milieu. A l’Etat, nouvel actionnaire majeur, de jouer à plein ce rôle de protecteur des intérêts nationaux.
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