TOUT EST DIT

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mardi 25 février 2014

À LA FRONTIÈRE

À LA FRONTIÈRE


Comme le veut la tradition, les anneaux olympiques seront rangés aujourd’hui après l’ultime épreuve : la finale de hockey sur glace. Haut les cœurs. Le scénario semblait écrit. Les JO de Sotchi devaient se clore par le triomphe de la grande Armée rouge si chère à Vladimir Poutine. Patatras, les favoris ont été balayés d’un coup de crosse par la petite Finlande en quarts de finale. À la fois une catastrophe et une humiliation. Un révélateur également. Car si, hier, la Russie a repris d’un souffle la tête au bilan des médailles, la moisson attendue n’a pas eu lieu. Pire encore, le premier sacre d’une poupée russe en patinage, la toute jeune Adolina Sotnikova, a déclenché l’enthousiasme du public… et un véritable scandale. Comme si la corruption des juges était au patinage ce que le dopage est au cyclisme. Un fléau. Clairement, la grande opération de communication consacrant le renouveau de l’Empire a tourné court. En ce mois de février 2014, l’histoire s’est bien écrite sur les rives de la Mer Noire. Mais de l’autre côté de la frontière, si près et si loin de ce qu’une partie de la presse ukrainienne a baptisé « Les Jeux du Diable ». Au cœur d’une nation qui se débat dans les soubresauts de l’ère post-soviétique et affiche ouvertement aujourd’hui son envie de liberté.

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