dimanche 10 novembre 2013
Serveuses comestibles à défaut de bonne cuisine
Je viens d’apprendre que les frères Costes, propriétaires des restaurants parisiens en vogue Le Georges et le Café Marly, sont accusés de placer leur clients en fonction de leur apparence.
Selon le témoignage des deux anciennes serveuses, ils demandaient à leur personnel de réserver les meilleures places aux clients les plus séduisants d’où l’on pouvait facilement les voir alors que les moins beaux étaient repartis dans les coins éloignés de la pièce. Par contre les vedettes de toutes sortes avaient l’accès prioritaire aux meilleures tables indépendamment de leur âge ou leur degré de mocheté. Or, ce zèle discriminatoire des frères-restaurateurs ne se limitait pas aux clients. Les serveuses elles-mêmes étaient choisies pour leur plastique, et ce n’était pas la peine de postuler pour celles qui n’avaient pas un physique de mannequin et qui avaient plus de 30 ans. L’une des ex-serveuses précise qu’on lui a fait de reproches parce qu’elle « ne montrait pas assez sa poitrine ».
Jusqu’à présent je restais persuadé que tout établissement gastronomique qui se respecte donne la priorité absolue aux critères gustatifs de sa cuisine. Donc le fait que les frères Costes préfèrent en l’occurrence mettre l’accent dans leurs activités professionnelles sur les critères esthétiques et sexuels, m’amène logiquement à conclure qu’ils se rendent parfaitement compte que la qualité de leur cuisine à elle seule n’est pas capable d’attirer une clientèle raffinée.
Toutefois lors de mon prochain passage à Paris j’irais sûrement dans un des restaurants des frères Costes. Non pour y manger bien entendu, je me contenterai d’une petite tasse de café espresso. Par contre cette visite me donnera une idée aussi précise qu’utile sur mon degré de séduction.
DANS CES CONDITIONS JE SERAIS REJETÉ,
SOIT ON IRAI ME METTRE À
L'ÉPLUCHE PATATAES.
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