samedi 26 octobre 2013
Les maires PS claquent la porte
Les maires PS claquent la porte
Rien ne va plus au sein du Parti socialiste. En l’espace de deux jours, deux socialistes ont claqué la porte de leur parti et rendu leur tablier.
Mercredi, c’est Philippe Esnol, maire PS de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), qui a envoyé sur les roses le Parti socialiste pour rejoindre le Parti radical de gauche (PRG). Une décision radicale qui fait suite à « de profonds désaccords avec la direction du PS d’une part, ainsi qu’avec un certain nombre de décisions et de déclarations de membres du gouvernement d’autre part », a déclaré dans un communiqué Philippe Esnol. Très critique envers ce « parti d’apparatchiks incapables de se faire élire localement et qui s’autorisent à donner à tout le monde des leçons de morale empreintes de pathos sentimental et victimaire pour mieux servir leurs intérêts personnels », Philippe Esnol a conclu dans un dernier tweet par un « Mort aux cons ! » très explicite.
Le lendemain, jeudi, c’est David Derrouet, maire PS de Fleury-Mérogis (Essonne), qui envoyait à son tour balader le Parti socialiste parce qu’il s’estime « trahi » par la politique « dramatique » de François Hollande et du gouvernement.
La goutte d’eau qui fait déborder le vase du maire de Fleury-Mérogis ? La loi de finances 2014 que le gouvernement s’apprête à faire voter la semaine prochaine. « Elle est pire que celle de 2013 », explique David Derrouet, lui reprochant notamment de ne pas s’attaquer à la finance spéculative, contrairement aux engagements du candidat Hollande. Lequel François Hollande, comme on dit dans les dialogues de Michel Audiard, « n’a pas fini de tourner quand on mettra les cons en orbite »…
Et David Derrouet (qui se présente aux municipales de mars prochain mais ne pourra donc plus revendiquer l’étiquette PS) d’assumer et d’ajouter : « Je préfère perdre en ayant gardé mes convictions que de gagner sur une trahison ».
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