jeudi 8 août 2013
Les 5 échecs de François Hollande
Dans l'œil des marchés : Jean-Jacques Netter, vice-président de l'Institut des Libertés, dresse, chaque mardi, un panorama de ce qu'écrivent les analystes financiers et politiques les plus en vue du marché.
Le temps manque souvent dans le cadre de cette rubrique pour mettre en perspectives les évolutions économiques et financières. La période estivale est un moment propice pour prendre un peu de recul et essayer de décrypter, pour la France, des éléments qui ne sont pas uniquement économiques et financiers.
On pouvait trouver un peu excessives les couvertures de Valeurs Actuelles : « Le président catastrophe » le 21 mars, « Il nous fait honte » le 2 mai, et dernièrement « L’incapable ». Or, le 23 mai dernier Laurent Joffrin dans Le Nouvel Observateur a titré son papier « Faut il désespérer de François Hollande ? ». C’est effectivement une question qui mérite d’être posée. Comment peut-on faire autant d’erreurs de jugement sur la façon dont fonctionne aujourd’hui une économie mondialisée. Après un an d’exercice du pouvoir, le bilan de la gauche est marqué par une série d’échecs impressionnants. La France est aujourd’hui très proche de la spirale dépressive qu’ont connue la Grèce, l’Espagne et l’Italie. Les terribles contre performances de la France en matière de croissance doivent donc être expliquées.
Le « président normal » qui voulait avant tout incarner une république irréprochable et s’était engagé à remettre la France dans « les clous budgétaires » s’est enfermé progressivement dans un déni de réalité et surtout dans une série de promesses qui sont devenues totalement hors de portée. On ne comprend plus du tout où est sa ligne économique et politique, car il peut soutenir à quelques jours de distance des positions totalement contradictoires.
Aucun effort sérieux n’a été entrepris pour diminuer les dépenses publiques (56, 6% du PIB contre 45% en Allemagne) et faire baisser le niveau des déficits. Il suffirait de suivre les rapports de Didier Migaud, président socialiste de la Cour des comptes, pour améliorer la situation. Il recommande notamment de réduire effectivement de 10 000 par an le nombre de fonctionnaires et fustige les 121Md€ de taxes affectées aux organismes para publics.
La faillite des régimes des retraites est programmée. Le montant des déficits cumulés de l’ensemble des régimes de retraite à l’horizon 2020 est évalué dans la trajectoire actuelle à 200 Md€. Pour des raisons idéologiques, les régimes politiques qui se sont succédés ont refusé d’accorder aux Français la retraite par capitalisation dont bénéficient pourtant des pays comme la Suède. Sous la pression des circonstances, un succédané s’est mis en place sous la forme de l’assurance vie. Malheureusement, le système fiscal favorise l’achat d’obligations d’état. Cela conduit au tour de passe-passe suivant : les Français sortent d’un système qui va faire faillite pour des raisons démographiques et y retournent aussitôt en achetant des obligations de ce même système. Ce n’est donc pas une mini réforme, même si elle est présentée comme consensuelle, qui sera un début de solution durable au problème. Pour le moment, François Hollande veut obtenir de l’Europe la suppression de sa recommandation sur le relèvement de l’âge de départ à la retraite. Il ne s’agit plus maintenant de déshabiller Pierre pour habiller Jacques, comme cela a toujours été fait mais d’avoir le courage d’orienter une partie de l’épargne nationale vers la retraite et les entreprises. Les élites françaises veulent avoir un actionnariat français pour les grandes sociétés mais ne veulent pas entendre parler de fonds de pension !
L’Etat prétend régir la vie des Français dans ses moindres détails. Rien n’échappe à son appétit. Une dérive qui n’est pas nouvelle, mais qui s’aggrave avec la gauche au point de menacer les libertés individuelles et la croissance économique. La liberté demeure le moteur le plus efficace du progrès et de la prospérité. La crise actuelle n’est pas due à la liberté, elle est due à l’état qui a fait un mauvais usage de ses pouvoirs tantôt excessifs, tantôt insuffisants. Les PME françaises n’arrivent pas à grandir car les contraintes sont trop fortes. Elles n’ont plus le goût du risque qui permettrait de relancer l’innovation.
La prolifération des règles et des normes est en train de faire de la France un pays hérissé d’interdits. Un des meilleurs exemples est celui de l’encadrement des « drives » par Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat et du Commerce. Les "drives" sont des entrepôts où les consommateurs viennent chercher leurs courses après les avoir commandées sur internet. Ils vont désormais dépendre du droit de l’urbanisme commercial avec lequel ils n’ont aucun rapport. Une des formes de distribution innovante sera ainsi entravée par les « Commissions Départementales d’Aménagement Commercial ». Tant pis pour tous les emplois qui auraient pu être créés, notamment pour des jeunes… !
Pour le gaz de schiste, le principe de précaution devient le cœur d’une société peureuse et frileuse et accroit l’épidémie normative. Craindre le risque en permanence, c’est sortir du monde. Pendant ce temps, les sociétés françaises ont pris des places significatives sur le marché nord américain du gaz de schiste. Elles créent des emplois aux Etats-Unis mais pas en France !
En matière d’OGM, la France est le seul pays où des magistrats sans formation scientifique et sans recours à des experts compétents relâchent en toute bonne foi les « faucheurs » volontaires d’OGM qui détruisent impunément le travail des chercheurs.
Concernant la « Transition énergétique » qui serait l’alpha et l’omega de la politique industrielle française, la Cour des Comptes a rappelé les chiffres : le coût de production d'un MWh de solaire se situe entre 94 et 194€ contre 49,50€ pour le nucléaire.
Tous les opposants au nucléaire sont stigmatisés. On est dans la guerre frontale contre le dernier atout de notre industrie. Tout cela au nom de petits arrangements politiciens avec les écologistes.
La consommation est durablement touchée. En 2012, les dépenses des ménages ont reculé pour la deuxième fois depuis 1949.
La crise touche désormais les entreprises de taille moyenne. Le recours à la procédure de sauvegarde a progressé de 24% en un an. Le déficit de l’Etat et les défaillances d’entreprises sont fortement repartis à la hausse car le choc fiscal sur les entreprises et les déclarations hostiles contre les patrons ont aggravé leur attentisme sur les investissements. Benoit Hamon, ministre de l’Economie Sociale et Solidaire, veut maintenant mobiliser la BPI dans le cadre de la reprise de sociétés par leurs salariés. Depuis l’affaire Lip, on a bien vu l’efficacité de la cogestion. Plus personne n’y croit, sauf ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise. Le chiffre annoncé de création de 100 000 emplois relève tout simplement du rêve. En attendant, il mécontente une fois de plus de nombreux entrepreneurs.
Tant que le fait d’entreprendre, de créer des emplois, de créer de la richesse dans son pays sera regardé comme une forme de délit qui traduit un acte malsain qu’il convient de réglementer, de brider et d’entraver le plus possible, il sera difficile de remotiver les acteurs moteurs de la vie économique que sont les entreprises privées.
Le chômage est reparti à la hausse en juin. L’envolée des chiffres est terrible.
Ce n’est pas le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) qui changera quoi que ce soit à la situation puisqu’il correspond à une baisse des cotisations patronales pour les salaires allant jusqu’à 2,5 smic…L’industrie, qui devait être la première bénéficiaire du dispositif, n’en recueillera qu’un peu moins de 30%, les grands bénéficiaires étant la Poste, la SNCF, les hôpitaux, autant de sociétés qui n’exportent pas !
Pour l’exécutif, la question est réglée, il suffit d’attendre, ce qui n’améliorera pas le taux de marge moyen des entreprises qui est en France de 27,9% contre 40% en Allemagne.
En ne prenant aucune mesure courageuse et en achetant sans arrêt une pseudo paix sociale avec les syndicats, on favorise ceux qui ont un travail aux détriments de ceux qui sont exclus de tout.
Les jeunes sont confrontés au drame d’une jeunesse sans emploi et sans espoir. Plus d’un sur quatre est sans emploi. Et quand il en trouve un, il lui faut attendre en moyenne sept ans pour obtenir un contrat à durée déterminée. Les contrats aidés destinés au secteur non marchand ont une efficacité très contestée. Souvenons-nous de la proposition de François Hollande : « Je veux redonner confiance dans l’avenir et retrouver la promesse républicaine d’abord pour notre jeunesse » !
Tout cela se traduit par une montée permanente du chômage. Tous les secteurs industriels sans exception sont soumis à rude épreuve. Les constructeurs automobiles vendent moins de voitures et ils le font à des prix bradés. Cela entraine des charges supplémentaires pour l’Etat (retraites, famille, maladie, Unedic…) qui vont accroitre encore les déficits
Avec la politique actuelle, la France est condamnée à la croissance zéro. Comme le dispositif des « emplois d’avenir » rencontre très peu de succès, François Hollande est en train de faire la promotion des « emplois francs ». Il est plus que temps de comprendre que ce n’est pas l’Etat qui peut créer des emplois durables mais les entreprises !
La pression fiscale atteint désormais 46,5% du PIB, du jamais vu ! On est dans un véritable feu d’artifice fiscal où le gouvernement demande toujours plus à l’impôt qui rapportera toujours moins. Bien naturellement, le contribuable réduit ses dépenses puisque l’Etat se refuse à agir ainsi pour lui-même. Les assiettes fiscales sont en train de fondre comme neige au soleil.
Les déficits budgétaires et l’endettement n’ont pas été réduits. La dette de la France est désormais de 1850 Md€ , comme le calcule l’Insee, ou de 4923Md€ (246% du PIB) comme pourrait le laisser croire entre les lignes la lecture d’un rapport de la Cour des Comptes.
La hausse des charges sur les emplois à domicile a bien évidemment fait baisser le volume d’heures déclarées au profit du travail au noir. Les aides aux entreprises sont par ailleurs coûteuses et peu efficaces. Rien de sérieux n’a été entrepris pour sortir de cette situation.
Le rendement de l’épargne par contre est sans arrêt raboté par la fiscalité, car les réformes fiscales successives touchent tous les placements qui voient leur rendement net décroître en conséquence…
Dans l’assurance vie, les intérêts des fonds en euro seront intégrés dans les revenus.
Jusqu’au 26 juillet, tous les Français qui payent de l’impôt ont tout donné à l’Etat. C’est un peu comme un jour de libération par rapport à un Etat qui leur prend tout. Le taux d’imposition ne cesse de croitre, le coût du travail et du financement de la protection sociale s’envole. Dans son dernier rapport « Doing Business », la Banque mondiale classe la France en 34èmeposition sur 85 pays pour la facilité à y faire des affaires.
Dans l’immobilier, on peut dire que la pierre résiste à tout sauf à Cécile Duflot, ministre de l’Egalité du Territoire et du Logement. Comme le marché immobilier s’obstine à ne pas se comporter comme le voudrait la ministre, ce n’est pas grave, elle va s’acharner à le détruire. Au lieu de chercher des solutions, elle préfère stigmatiser, attaquer, désigner des boucs émissaires. Elle a généralisé l’encadrement des loyers, qui est une mesure qui n’a eu que des effets négatifs chaque fois qu’elle a été mise en place. Le résultat est clair. En 2013, les mises en chantier ne devraient pas dépasser le chiffre historiquement bas de 340 000 logements, soit un recul de 17% par rapport à ce qui était constaté il y a un an.
Tous les grands groupes français sont en train de redéployer leurs équipes de dirigeants à l’étranger pour pouvoir les rémunérer convenablement. Après L’Oréal, LVMH, c’est au tour de Total d’annoncer que la gestion de sa trésorerie se fera désormais à partir de Londres. Face à la pression fiscale, un mouvement de remise en cause du consentement à l’impôt pourrait voir le jour. Cela pourrait ressembler à ce qu’Arthur Laffer avec JP Seymour ont bien décrit dans "The economics of the tax revolt". Ils ont été les théoriciens du mouvement de révolte anti-fiscale qui a vu le jour en Californie dans les années 70 alors que Ronald Reagan était gouverneur.
Les autoentrepreneurs sont confrontés au durcissement de l’accès à ce statut…Dommage, c’est un dispositif qui représentait 5 Md de CA avec 1 Md€ de recettes pour l’Etat. Le ministre de l’Artisanat va casser cette mécanique uniquement parce qu’elle a été mise en place avec succès par Hervé Novelli.
La formation professionnelle coûte 32Md€ par an pour une inefficacité reconnue par tout le monde. Rien ne change, car les syndicats et le Medef n’ont aucun intérêt au changement !
Les transferts sociaux sont devenus la part la plus importante des revenus des trois quarts des français. Une action énergique de maîtrise des comptes sociaux est nécessaire car quand les dépenses de l’Etat augmentent mécaniquement de 7 à 8Md par an, celles des administrations de Sécurité sociale progressent de 25 md par an !
Les mesures qui ont été annoncées par Jean-Marc Ayrault, premier Ministre, sur les« licenciements boursiers » vont aboutir au fait que les entreprises rentables ne pourront plus ajuster leurs effectifs. Dans la réalité, une entreprise ne pourra licencier que si elle est en faillite ! La vraie réponse au défi du chômage ce sont les entreprises du secteur privé. Personne ne dit que ce sont surtout elles qui recrutent…
On a peu noté dans les médias qu’une ex candidate du Front de Gauche (Anna Rosso-Roig) avait rejoint à Marseille le Front National. La gauche, grâce à Christiane Taubira, cautionne une société multiculturelle de plus en plus violente et grâce à Vincent Peillon, une école égalitariste de moins en moins performante. François Hollande a ainsi réussi à se mettre à dos les chefs d’entreprise, mais aussi toutes les composantes du « peuple de gauche », les salariés, les fonctionnaires. Les rangs des déçus du hollandisme grossissent. Il ménage trop les intérêts là où il faudrait lancer l’offensive. Il écarte les refontes complètes de la fiscalité, des retraites et de la santé…
L’Etat est totalement désorganisé. L’entrecroisement de compétences n’a pas seulement un coût direct, il est aussi source de perte de temps et d’efficacité. Rien n’est fait pour faire diminuer la taille du millefeuille administratif français.
Le président de la République a déplacé le lieu d’exercice du pouvoir qu’est L’Elysée vers les médias en continu que sont internet et les réseaux sociaux. Il n’est plus une figure d’autorité, mais un objet de consommation, une sorte de personnage de série télévisée. Les questions qui touchent à l’avenir des retraites, l’immigration, la désindustrialisation, le recul des investissements, la crise de la dette et celle de l’école qui engagent l’avenir de la France sont plus importantes que celles qui occupent en permanence le devant de la scène.
C’est au pied des réformes que l’on peut juger de l’efficacité d’un président. Soit il accouche d’une énième réformette et il perd ce qui lui reste de crédibilité, soit il réalise des réformes ambitieuses et porte le fer là où cela fait mal et il gagne en crédibilité. On peut sans beaucoup de crainte de se tromper, prédire que une fois de plus les réformes attendront puisqu’il y a toujours des élections pour vous empêcher de les faire.
Il ne fait donc rigoureusement rien qui pourrait rendre l’économie française plus efficace.
L’influence de la France en Europe tend vers zéro. La politique européenne se décide maintenant ailleurs, surtout entre David Cameron et Angela Merkel…
On est en train de passer d’un modèle assimilationniste républicain à un modèle multiculturel non assumé. Il faut savoir ce qui a été très peu repris, là encore par les médias que désormais, tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants nés en Algérie qui décideraient de le rejoindre. Ce qui s’applique naturellement aux enfants de pères polygames.
Même Mohamed Khattabi, imam de la Mosquée de Montpellier est inquiet des progrès de la « salafisation » en France. Ce qui l’amène à poser la question « Qui finance ces jeunes qui ne travaillent pas, mais qui distribuent à la sortie des mosquées des tracts ou des ouvrages décrivant tous les interdits de l’Islam ? »
L’écart se creuse entre ceux qui travaillent et les autres. Cela nourrit le vote protestataire. Il faut rééquilibrer d’urgence la fiscalité entre l’assistance et le travail. La montée du chômage est en train de gangréner tout le corps social français.
La flambée des cambriolages est une des conséquences de cette situation. Ils ont augmenté en douze mois de + 6,8% en zone Police et de +14% en zone Gendarmerie. Le laisser faire de Christiane Taubira est, pour reprendre une expression d’ Arnaud Montebourg, le « meilleur carburant pour le Front National ».
On est dans une justice de classe où sont forcément coupables tous ceux qui ont eu à servir l’ancienne majorité. Onze patrons sont actuellement mis en examen . Ils devraient avoir droit comme c’est l’usage à un non lieu dans une dizaine d’années !
Il est difficile d’admettre de condamner le jeune manifestant contre le mariage pour tous, Nicolas Bernard-Buss, à 4 mois de prison dont deux fermes avec mandat de dépôt à l’audience pour rébellion contre agents de la force publique. Pourtant, la justice a su trouver sans délai une place à la prison de Fleury Mérogis pour incarcérer le jeune étudiant alors que des dizaines de milliers d’individus dangereux pour la société et condamnés à de la prison ferme pour violences graves ne purgent pas leur peine « faute de place » dans les prisons !
Le choix de l’ukrainienne Inna Shevchenko comme modèle de Marianne sur les timbres postes a été accompagné de sa part par le commentaire « Maintenant tous les homophobes, les extrémistes, les fascistes vont devoir me lécher le c.. quand ils voudront envoyer une lettre ».
L’enseignement de la théorie du genre dans les écoles à partir des livres « Papa porte une robe », « Jean a deux mamans » etc, l’intervention d’associations pour conseiller les élèves de lycée à faire leur « coming out » constituent de véritables agressions pour la plupart des familles.
Aucune sécurité juridique n’existe plus contre ceux qui participent au débat public. On assiste en fait au retour du délit d’opinion.
Malgré tout cela, le président de la République refuse de changer de diagnostic de cap et de politique. Il confond sortie de récession et reprise. Les mutations technologiques et géo-économiques rendent toute approche technocratique forcément déficiente. Il faudrait qu’il abandonne la fascination morbide des socialistes pour l’impôt…
Les réformes structurelles sont la seule stratégie pour retrouver de la croissance.
La tension monte sur le front social pour le gouvernement. Syndicats, fonctionnaires, élus, lobbies et corporatismes sont prêts à tout pour défendre leurs intérêts.
Pour sauver son quinquennat, François Hollande n’a plus d’autre choix que d’accélérer les réformes.
Les libertés sont menacées par l’Etat socialiste. La France devient une nation muselée, tenue en laisse. Comme l’écrivait très bien Philippe Murray dans « Causes toujours. Chroniques du XXIème siècle » « La réalité est un archaïsme pour tout ce que le nouvel univers compte de propagandistes économiques, politiques et culturels. La réalité est ringarde, il faut la jeter dans les ténèbres extérieures. Et ne pas s’étonner non plus si elle y attrape la peste… »
Décidément on est bien loin de Tony Blair, qui, à la tête des travaillistes anglais, n’avait pas hésité à reprendre à son actif bien des réformes mises en place par Margaret Thatcher. Il avait pour mot d’ordre « tout ce qui compte, c’est ce qui marche ».
Bonnes vacances tout de même…..
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire