samedi 13 avril 2013
Pierre Bergé : pervers pépère ?
Monsieur Bergé vient de franchir un nouveau pas dans l’abjection. Au micro de RTL, le 4 avril, il vient de demander à Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, de distribuer gratuitement des préservatifs dans les collèges. Il ne s’agit pas d’un lapsus puisqu’il précise « je dis bien les collèges ». Un collégien, rappelons-le, a entre 11 et 15 ans : c’est un enfant.
On pourrait feindre l’indulgence vis-à-vis d’un vieux monsieur qui n’a peut-être plus toute ses facultés intellectuelles. Mais il faudrait arrêter de lui donner la parole et lui retirer la présidence du Sidaction. Que les donateurs potentiels réfléchissent, sinon, au soutien qu’ils donneraient à ces propos.
Cependant la précédente déclaration du millionnaire socialiste sur les mères porteuses (« Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? ») en dit long sur sa pensée profonde : les êtres humains, homme, femme ou enfant, ne sont que des objets que l’on peut acheter pour assouvir ses pulsions si on en a les moyens. Et il les a. On attend des nombreux socialistes qu’il a soutenus — Bertrand Delanoë, Ségolène Royal, Vincent Peillon lui-même — qu’ils se désolidarisent de ce personnage aux fantasmes rebutants. Sauf à les cautionner…
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