TOUT EST DIT

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samedi 13 avril 2013

Odieux régime des partis

Odieux régime des partis


Le drame français actuel illustre les propos du général de Gaulle déclarant le 15 décembre 1965 : « Le régime des partis, c’est la pagaille. » A vrai dire, aucun des partis qui accaparent les institutions et les médias ne trouve grâce à mes yeux. Le système partisan est sclérosé, impuissant, coupé de la société civile, accaparé par les intérêts personnels, le népotisme familial ou clanique, la préservation ou la conquête de rentes de situation,  largement indifférent à toute notion de bien commun. Je ne suis pas loin de penser que la calamité dans laquelle  nous nous trouvons est en partie de la responsabilité des partis politiques, en particulier des 5 grands dont je laisse au lecteur le soin de deviner le nom :
-         1/ parti schizophrénique écartelé entre bonne conscience moralisatrice et cynisme mafieux.
-         2/ hors quelques exceptions, globalement dominé par des lâches soumis au politiquement correct et des benêts aveuglés par leur nombrilisme.
-         3/ jadis spécialiste des provocations sinistres et putrides, aujourd’hui reconverti à la démagogie absolue.
-         4/ enragés de salon, nostalgiques du bon vieux temps du Goulag.
-         5/ des hypocrites fanatisés et carriéristes qui se foutent de l’environnement comme de leur première chemise.
Des mouvements politiques, il en faut bien sûr, mais pas ceux-là ! Aucun de ceux-là ! Qu’ils disparaissent dans le néant comme ils le méritent! Périodiquement, tous les trente ans, la vie politique se recompose de fond en comble. De 1875 à 1902, elle était dominée par deux grands partis républicains modérés, l’union républicaine de Gambetta et la gauche républicaine de Jules Ferry. A partir de 1900, ils disparaissent et le parti radical  prend le relai pendant 4 décennies. A la Libération, la vie politique s’organise autour d’une « troisième force », composée de la SFIO et du MRP (centriste)… Sous la Vème République, le parti gaulliste est au centre de l’échiquier jusqu’à 1974 et l’émergence d’un quadripartisme autour du PS, du PC, du RPR (chiraquien) et de l’UDF (giscardien). Nous vivons désormais dans une configuration qui remonte aux années 2000, mais pourquoi faudrait-il se résoudre à l’immobilisme? Quel évènement, quelle fracture permettra de faire imploser le schéma actuel et d’ouvrir la voie à une reconstruction ? Dans l’idéal, la vie politique française s’organiserait, une fois apurée des pitres actuels, sur la base nouvelle de deux grandes formations, l’une républicaine/gaulliste, l’autre social-démocrate sur un modèle Tony Blair, sans haine l’une pour l’autre et même capables de travailler ensemble à des fins constructives, dans le respect mutuel, qui est aussi le respect des Français, avec pour point commun, l’intérêt de la France. En outre, le peuple serait appelé à s’exprimer lui-même directement, hors du système partisan, à travers le recours au référendum pour toute décision d’importance nationale.

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